Sept personnes ont été mises en examen mercredi dernier par un juge d'instruction de Nanterre dans une affaire d'escroquerie immobilière portant sur près de 300 logements.

Sept personnes ont été interpellées mercredi et mises en examen dans une affaire d'escroquerie portant sur un empire immobilier clandestin. Le chef de la bande a été interpellé à son domicile de Neuilly-sur-Seine et mis en examen pour «abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment en bande organisée».

Sorti de prison en 2002, il a fait fortune en cinq ans en créant des sociétés civiles immobilières détenues par des sociétés basées dans des paradis fiscaux à la tête desquelles il plaçait un prête-nom.

Par la suite, il parvenait à obtenir des prêts bancaires qui lui permettaient d'acheter des logements à rénover. Il les sous-louait à des locataires souvent en situation précaire et originaires des pays de l'est. Il leur demandait alors d'effectuer des travaux sans rien déclarer. Après rénovation, il revendait les logements avec une plus-value. Au total, il possédait 300 appartements à Paris et en Ile-de-France, un haras en Normandie, un château dans le Val-d'Oise et une villa en Corse.

L'enquête avait débuté en 2004 à la suite de plaintes de certains locataires expliquant que leur propriétaire demandait à être payé en liquide, voire allait se servir dans les logements en cas de non paiement.

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