La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a terminé l'instruction des candidatures pour le second appel d'offres sur l'éolien offshore. Elle doit remettre son rapport au Gouvernement qui se prononcera dans les prochaines semaines. Deux consortiums, emmenés par EDF et GDF, s'affrontent pour l'attribution de deux zones d'implantation d'éoliennes.

Deux sites d'implantation d'éoliennes à attribuer, deux groupements industriels en lice et quatre mois d'instruction. La CRE vient de terminer l'examen des candidatures pour le second appel d'offres éolien en mer et doit remettre son rapport de synthèse au Gouvernement. C'est le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie qui, suivant les préconisations de ce document, donnera la décision finale au cours des prochaines semaines.

 

La zone au large du Tréport (Seine-Maritime) qui n'avait pas été attribuée lors du premier appel d'offres a été "remise en jeu", tandis qu'une seconde zone en Vendée a été choisie pour accueillir un vaste champ d'éoliennes, au large de l'île de Noirmoutier. Les deux parcs entreront en service à l'horizon de 2023 et disposeront chacun de 60 à 100 machines, pour une puissance de 480-500 MW environ. Le consortium mené par EDF Energies Nouvelles comprend l'allemand WPD et le turbinier Alstom tandis que celui dirigé par GDF Suez repose sur le portugais EDP et l'équipementier Areva.

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