GDF Suez s'allie à Energias de Portugal Renovaveis (EDP) pour répondre au second appel d'offres éolien offshore. Ce dernier porte sur la construction de deux parcs de turbines, au Tréport et à Noirmoutier, qui devront être opérationnels au début de la prochaine décennie. Leur consortium fera face à celui composé d'EDF-WDP-Alstom.

Alors qu'il était le grand perdant du premier appel d'offres pour l'éolien offshore, le groupe GDF Suez repart en campagne pour répondre au second, lancé au début de l'année. Car l'énergéticien français avait été écarté des quatre zones de développement proposées (Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Brieuc et Saint-Nazaire), tandis que la cinquième (Le Tréport) où GDF Suez était pourtant seul en lice, n'avait finalement pas été attribuée en raison d'une offre jugée trop chère. La zone est donc "remise en jeu" pour ce deuxième tour, aux côtés de Noirmoutier. Afin de présenter une offre concurrentielle, c'est une alliance avec le portugais EDP Renovaveis qui se dessine, afin de contrer les propositions avancées par EDF-WDP-Alstom.

 

Reste à GDF Suez à sélectionner un équipementier qui fournira les éoliennes elles-mêmes. Lors du premier appel d'offres, le groupe avait choisi Areva. Ce dernier livrera déjà Iberdrola pour le parc offshore de Saint-Brieuc. Rappelons que les deux grands parcs du second round éolien marin développeront chacun une puissance comprise entre 480 et 500 MW, grâce à l'installation de 80 à 100 machines à quelques kilomètres des côtes. La date limite de dépôt des offres a été fixée au 29 novembre 2013, pour une entrée en service prévue en 2021-2023.

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