Nicolas Dupont-Aignan dit vouloir développer de nouvelles sources d'énergie. Selon lui "la fusion nucléaire est une technologie qui doit être étudiée au moins en phase de recherche pure", précisant que cette source d'énergie "sera peut-être un jour rentable mais il s'agit d'un futur encore lointain". Il entend donc maintenir la participation de la France dans le projet ITER.

 

Il voit dans le stockage d'énergie électrique "un enjeu fondamental pour découpler le lieu de production de l'électricité de son lieu de consommation". Il estime par exemple que cela "permettrait d'exploiter les énergies renouvelables sur des territoires éloignés des villes".

 

Il s'engage aussi à remplacer pétrole et gaz par des énergies décarbonnées comme le bois, le biogaz, le solaire thermique. Toutefois, estimant que ces développements réclament du temps, "l'urgence devra porter dans la prochaine décennie sur le transfert du chauffage fossile vers des usages performants d'une électricité déjà largement décarbonée (pompes à chaleur par exemple)".
Ainsi, il considère qu'une révision immédiate s'impose : "celle de la règle applicable aux constructions neuves, la RT 2012, qui privilégie l'usage du gaz depuis 2012 alors qu'un chauffage au gaz émet beaucoup plus de CO2 qu'un chauffage bien conçu utilisant l'électricité (avec l'apport de pompes à chaleur air/air, ou air/eau avec la géothermie basse température)".

 

Nicolas Dupont-Aignan compte aussi revenir sur l'objectif de 50% de nucléaire dans la production électrique en 2025 et poursuivre la recherche "pour un nucléaire propre et sûr". Il s'engage à soutenir la filière nucléaire en apportant un soutien au développement de l'EPR "en dépit des mauvais choix effectués par le passé (recherche, innovation, développement) pour faire entrer le nucléaire dans sa nouvelle génération et rester dans la course face aux concurrents étrangers".

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