En 2004, le marché du bricolage a progressé de 3,75%, à 18,35 milliards d’euros. Une progression légèrement inférieure aux années passées qui s’explique principalement par la baisse des prix.

Ouvertures de magasins moins nombreuses, consommation morose, météo défavorable… bien qu’elle continue de croître, l’activité de la distribution du bricolage enregistre un léger tassement.

Ainsi les enseignes dites classiques, telles Leroy Merlin, Castorama, Mr Bricolage… n’ont enregistré qu’une hausse de 0,5% de leur chiffres d’affaires en 2004. «La baisse des prix opérée sur nos produits depuis un ou deux ans masque une croissance plus élevée des volumes», explique Pascal Malfoy, président de la Fédération des magasins de bricolage (FMB).
Alors qui profite le contexte? Aux discounters bien sûr. Les prix agressifs proposés par les enseignes à bas prix attisent en effet les convoitises. La preuve : le chiffre d’affaires de Brico Dépôt a bondi de 38 % en 2004 !

Premier budget des ménages

En 2004, le chiffre d’affaires des GSB est ressorti à 12,15 milliards d’euros, soit deux tiers du chiffre d’affaires du secteur, pour un réseau de 3.054 points de vente spécialisés de 400 m2 et plus, soit 6 millions de mètres carrés.
Fort de sa croissance, le bricolage est devenu le premier budget des ménages. Avec un panier moyen de 775 euros, par an, il représente 71% de leurs dépenses. Un succès notamment dû aux 35 heures ainsi qu’à l’explosion des familles monoparentales.

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