Lundi 17 janvier 2005, Claire Guieysse et Antoinette Robain ont reçu des mains de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, l’Equerre d’argent 2004 dans le bâtiment même qui les a fait lauréates : le Centre National de la Danse à Pantin.
C’est une première dans l’histoire de l’Equerre d’argent car deux femmes architectes sont à l’honneur cette année. Autre première : Claire Guieysse et Antoinette Robain sont récompensées dans le bâtiment même qui les a fait lauréates du prix, le Centre National de la Danse à Pantin.
L’ex-cité administrative de Pantin, sculptée dans le béton brut (construction de Jacques Kalisz dans les années 1970), renaît en Centre national de la danse (CND) grâce à ces deux femmes qui ont su révéler les qualités plastiques et spatiales du bâtiment d’origine, et parvenir à y insérer le nouveau programme. Les onze studios de danse, la médiathèque spécialisée, la salle d’exposition, le pôle image, les salles de conférence, d’études et de réunion (surface totale de 7.000 m2) sont fédérés et distribués par un escalier et une rampe, support de fantastiques jeux de lumières.
"Heureux de revenir, sept mois après son inauguration, au Centre national de la danse", Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, a déclaré "partager le prix avec les deux maîtres d’oeuvres". C’est en effet ce même ministère de la Culture qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de "ce lieu magnifique, dédié au spectacle vivant". Le ministre a célébré "la réussite architecturale de ce lieu ouvert sur la cité, dû au talent de Claire Guieysse et d’Antoinette Robain, et où la lumière danse avec le béton".
Concernant les auteurs des autres créations architecturales récompensées cette année, Renaud Donnedieu de Vabres a salué leurs "réponses pertinentes et généreuses". Le prix de la première oeuvre a été décerné à Jérôme Berranger et Stéphanie Vincent (architectes), et à Fanny et Vincent Bouchaud (propriétaires), pour une maison individuelle à Montbert (Nantes) qui «n’a rien de banal et s’insère dans le paysage rural». Inspiré des hangars agricoles, le bâtiment est composé d’une structure et d’un bardage métalliques posés sur un sol béton. A l’intérieur, les pièces à vivre s’ouvrent sur les champs.
Quant aux opérations mentionnées, elles "ont en commun de s’insérer dans un territoire ou sur des bâtiments existants, dans des conditions contraintes, notamment par l'enveloppe financière, par les objectifs, les programmes et les normes existantes". Elles "montrent ce que la société peut attendre des architectes", a expliquéle ministre. Ces opérations sont : l’ensemble de 67 logements répartis en 7 bâtiments neufs et 4 bâtiments restaurés et réaménagés à Paris XXème par Philippe Prost, architecte et la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris) avec la Semavip ; et, l’ensemble de 80 logements locatifs réalisés par Vincent Cornu dans le tracé directeur d’Alvaro Siza à Montreuil-sous-Bois pour la SAEI montreuilloise d'habitation, avec Icade G3A.
L’ex-cité administrative de Pantin, sculptée dans le béton brut (construction de Jacques Kalisz dans les années 1970), renaît en Centre national de la danse (CND) grâce à ces deux femmes qui ont su révéler les qualités plastiques et spatiales du bâtiment d’origine, et parvenir à y insérer le nouveau programme. Les onze studios de danse, la médiathèque spécialisée, la salle d’exposition, le pôle image, les salles de conférence, d’études et de réunion (surface totale de 7.000 m2) sont fédérés et distribués par un escalier et une rampe, support de fantastiques jeux de lumières.
"Heureux de revenir, sept mois après son inauguration, au Centre national de la danse", Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, a déclaré "partager le prix avec les deux maîtres d’oeuvres". C’est en effet ce même ministère de la Culture qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de "ce lieu magnifique, dédié au spectacle vivant". Le ministre a célébré "la réussite architecturale de ce lieu ouvert sur la cité, dû au talent de Claire Guieysse et d’Antoinette Robain, et où la lumière danse avec le béton".
Concernant les auteurs des autres créations architecturales récompensées cette année, Renaud Donnedieu de Vabres a salué leurs "réponses pertinentes et généreuses". Le prix de la première oeuvre a été décerné à Jérôme Berranger et Stéphanie Vincent (architectes), et à Fanny et Vincent Bouchaud (propriétaires), pour une maison individuelle à Montbert (Nantes) qui «n’a rien de banal et s’insère dans le paysage rural». Inspiré des hangars agricoles, le bâtiment est composé d’une structure et d’un bardage métalliques posés sur un sol béton. A l’intérieur, les pièces à vivre s’ouvrent sur les champs.
Quant aux opérations mentionnées, elles "ont en commun de s’insérer dans un territoire ou sur des bâtiments existants, dans des conditions contraintes, notamment par l'enveloppe financière, par les objectifs, les programmes et les normes existantes". Elles "montrent ce que la société peut attendre des architectes", a expliquéle ministre. Ces opérations sont : l’ensemble de 67 logements répartis en 7 bâtiments neufs et 4 bâtiments restaurés et réaménagés à Paris XXème par Philippe Prost, architecte et la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris) avec la Semavip ; et, l’ensemble de 80 logements locatifs réalisés par Vincent Cornu dans le tracé directeur d’Alvaro Siza à Montreuil-sous-Bois pour la SAEI montreuilloise d'habitation, avec Icade G3A.
