CONJONCTURE. Pour le mois d'août 2018, les résultats de l'étude de la Banque de France concernant les défaillances d'entreprises sont en demi-teinte. Si sur les douze derniers mois, le nombre de suppressions recule, sur un glissement trimestriel, ce même nombre est en forte hausse.

D'août 2017 à août 2018, sur douze mois glissant, le nombre d'entreprises défaillantes dans la construction a chuté de -6 %, atteignant 11.709. C'est ce qu'indiquent les résultats de l'étude mensuelle de la Banque de France concernant les défaillances d'entreprises en France. Cependant, ces bons résultats sur un an sont entachés par la forte hausse du nombre de défaillances sur un glissement trimestriel, +8,8 % entre juin-août 2018 et mars-mai 2018, soit 3.070 sociétés touchées.

 

Tous secteurs confondus, le nombre de défaillances d'entreprises sur un an s'élève à 53.323, enregistrant une baisse de 4,1 %. Seuls les secteurs du transport et entreposage (+7,6 %) et du conseil et services aux entreprises (+0,9 %) souffrent d'une hausse de suppressions. Comme pour la construction, sur un glissement trimestriel, le nombre d'entreprises défaillantes progresse également (4,9 %). Les secteurs épargnés par cette augmentation sur cette période sont : l'immobilier (-11,8 %), l'agriculture, sylviculture, pêche (-1,5 %) et la finance-assurance (- 0,7 %). Concernant les défaillances par taille, tous les types d'entreprises enregistrent une baisse du nombre de suppression sur un cumul de douze mois, -4,1 % pour les PME et -6,7 % pour les ETI-GE. En revanche, sur un glissement trimestriel, seules les moyennes et grandes entreprises voient leur nombre de défaillances diminuer.

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