La Confédération Nationale du Logement (CNL), principale organisation de locataires, vient de protester contre son éviction comme membre titulaire du conseil d'administration de l'Agence nationale de l'habitat (Anah).

«Une tentative de muselage du monde associatif», c'est en effet par cette phrase que la Confédération Nationale du Logement (CNL) a réprouvé le décret du 26 décembre dernier, stipulant son éviction du conseil d'administration de l'Anah en tant que membre titulaire et ne lui laissant plus qu'une place de membre suppléant.
«Cette décision est révélatrice de la volonté du gouvernement de faire taire les revendications et de briser les résistances face à la politique du logement qu'il souhaite mettre en œuvre», a affirmé la CNL. «L'évolution des missions de l'Anah et de son mode de financement a conduit à une refonte importante de sa gouvernance», à quant à lui déclaré Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au Logement.
«Les locataires et les propriétaires continuent de siéger au conseil d'administration dans un rapport d'équilibre en conservant chacun un siège. L'implication des collectivités territoriales dans l'amélioration de l'habitat privé y est pleinement reconnue et le rôle des élus y est fortement renforcé tout comme celui des partenaires sociaux», a ajouté ce dernier.

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