Après les accusations de SOS Racisme qui, en rendant mercredi un rapport sur le fichage ethnique, avait dénoncé le manque de poursuites notamment de la part de la Cnil, l'autorité s'est défendue en revendiquant son action «exemplaire».

La Commission nationale informatique et liberté (Cnil) s'est défendue mercredi contre les mises en cause de SOS Racisme dans le traitement des fichiers à caractères ethno-social. L'association avait épinglé la Cnil pour son manque de collaboration dans la lutte contre ces fichiers discriminants, qui touche les entreprises, les cabinets de recrutement, mais aussi les agences immobilières.

 

Tout en revendiquant son action «exemplaire», la Cnil a rappelé quelle «n'a pas hésité à infliger des sanctions d'un montant de 15.000 euros à des sociétés réalisant une campagne de prospection s'appuyant sur des fichiers ethniques». En outre, au cours des dernières années, la commission a «notamment signé une convention de partenariat avec la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), ciblé des contrôles auprès de cabinets de recrutement et d'entreprises, et rendu publiques, en mai 2007, ses recommandations sur la question des statistiques de la diversité».

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