Ces dix dernières années, les SEM (sociétés d'économie mixte) sont devenues des actrices privilégiées du renouvellement urbain et de la cohésion sociale. Elles interviennent notamment pour redonner une seconde vie à des logements dégradés, voire insalubres. Un exemple à Bordeaux avec In Cité.

Née d'une volonté politique pour la requalification du centre ville de Bordeaux, la SEM In Cité représente un outil de redynamisation urbaine pour un ensemble de quartiers historiques en déshérence.

A contrario de certaines opérations de restructurations privées qui privilégient le plus grand nombre de logements, In Cité acquière de vieux immeubles pour en faire des appartements plus grands, destinés aux foyers les plus modestes. Ces travaux s'accompagnent parfois de démolitions ponctuelles qui permettent d'aérer des d'îlots trop denses, créant par la même occasion des jardins ou des stationnements résidentiels.

Depuis 2002 - date à laquelle la Ville de Bordeaux a missionné la SEM In Cité par une Convention Publique d'Aménagement - des PRI (Périmètre de Restauration Immobilière) ont été mis en place. L'un d'eux, regroupant les secteurs Saint-Eloi et Salinières, contient sept îlots, dont deux ont été déclarés d'utilité publique (DUP). Les cinq autres devraient l'être d'ici la fin de l'année. Echelonnés sur plusieurs dizaines d'hectares, les travaux devraient durés jusqu'en 2010.

A chaque étape, In Cité accompagne et informe gratuitement les intervenants du projet : propriétaires, locataires, professionnels de l'habitat, en liaison avec les services de la ville, et en accord avec l'Architecte des Bâtiments de France. Des aides financières (aides de l'ANAH complétées par la Mairie, la CUB et le Conseil Général) sont proposées en fonction du type de logement et des améliorations programmées.

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