ÉCONOMIE CIRCULAIRE. Ce jeudi 4 juin 2019, Unibéton a présenté deux centrales de production de béton prêt à l'emploi dites "zéro rejet" en Île-de-France : une mobile à Villejuif et une fixe à Issy-les-Moulineaux. Présentation.
Le chantier du Grand Paris est l'un des plus importants au monde. Les très nombreux travaux qui s'y déroulent nécessitent un grand nombre de matériaux. A l'occasion d'une visite presse, Unibéton a présenté deux de ses centrales : une fixe, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), et une mobile, à Villejuif (Val-de-Marne). Particularité : elles sont "100 % économie circulaire".
La centrale mobile IGR de Villejuif
A deux pas de l'Institut Gustave Roussy, à Villejuif, le chantier de la future gare des lignes 14 et 15 du Grand Paris Express bat son plein. Dans un espace réduit, Unibéton a installé une centrale mobile de béton prêt à l'emploi. Avec seulement 1.500 m² d'emprise au sol, l'unité peut stocker jusqu'à 1.200 tonnes de granulats et 600 tonnes de ciment, pour une production quotidienne moyenne de 400 m³ de béton. Mais quelle est la différence avec une centrale classique ? Une vis à recycler et une laveuse ont été intégrées à la centrale pour traiter les retours béton ainsi que les eaux de nettoyage. Les granulats sont lavés dans des bacs avant d'être réintroduits dans le processus de fabrication ou réutilisés en tant que graves. Pour les eaux chargées, des bassins agités se chargent de les traiter afin qu'elles puissent servir pour la production de matériaux et l'entretien des camions.
La centrale fixe d'Issy-les-Moulineaux
Le principe est similaire pour l'unité altoséquanaise, en trois fois plus grand. En effet, là où la centrale de Villejuif produit environ 70.000 tonnes de béton par an, celle d'Issy-les-Moulineaux tourne sur une moyenne de 240.000 tonnes à l'année. Elle est la plus importante du réseau Unibéton en France. Entièrement réaménagée entre 2012 et 2015, cette centrale dispose désormais de deux malaxeurs, de deux lignes de production indépendantes et d'une station de recyclage et de valorisation des rebus de béton. A la différence du chantier val-de-marnais, les eaux chargées sont filtrées sur place par une presse à boue. Les fines récupérées, sous forme de galettes, sont ensuite envoyées chez Ciments Calcia pour intégrer la fabrication. Autre aspect, l'unité isséenne est située sur les bords de Seine, ce qui lui permet d'être approvisionnée à 90 % par voie fluviale, supprimant ainsi l'équivalent de 15.000 camions par an.
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
