ASSOCIATION. Brice Lalonde a été élu président d'Equilibre des énergies par les adhérents de cette association qui souhaite promouvoir la décarbonation de l'énergie. Il succède à Serge Lepeltier, arrivé en fin de mandat en décembre 2017.

Un ministre de l'Environnement succède à un autre, à la tête de l'association Equilibre des énergies (EdEn). Après Serge Lepeltier, dont le mandat est arrivé à échéance à la fin de 2017, les membres ont choisi de porter Brice Lalonde à leur présidence.

 

 

Le fondateur de Génération écologie avait été secrétaire d'Etat puis ministre de l'Environnement entre 1988 et 1992. Elu maire de Saint-Briac-sur-mer entre 1995 et 2001, il s'était retiré de la vie politique pour donner une orientation plus internationale à sa carrière. Président d'une table ronde de l'OCDE sur le développement durable en 2007, puis ambassadeur des négociations internationales sur le climat pour la France jusqu'en 2010, Brice Lalonde rejoint alors l'ONU au titre de coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations unies sur le développement durable. Il devient ensuite Conseiller spécial sur le développement durable auprès du Pacte mondial des Nations unies avant de revenir en France et de travailler à "l'inclusion des entreprises et de la finance sur les questions climatiques", en président le Business & Climate Summit.

 

Limiter l'effet de serre, coûte que coûte

 

 

A la tête d'EdEn, Brice Lalonde entend porter les positions de l'association auprès des décideurs français et européens, dans la continuité des actions de son prédécesseur. Equilibre des énergies souhaite demeurer un interlocuteur régulier des pouvoirs publics et la priorité annoncée par son nouveau président "sera de permettre la mise en cohérence des réglementations actuelles avec la volonté affirmée du Président de la République de faire de la France le pays leader du climat, en particulier dans les secteurs de l'énergie, du bâtiment et de la mobilité".

 

A l'occasion de sa nomination, Brice Lalonde s'est exprimé : "Le climat est la priorité, par conséquent il faut impérativement porter l'effort sur la réduction massives des émissions de CO2". Il a rendu hommage aux différentes actions déjà menées par l'association et "tout particulièrement les nombreux travaux scientifiques produits qui allient les exigences environnementales aux réalités économiques". L'ancien ministre de l'Environnement voudrait également élargir le spectre d'action au-delà des seules énergies, en intégrant également les problématiques de l'eau et de l'économie circulaire, toujours dans l'optique de diminuer les gaz à effet de serre. De leur côté, les membres d'EdEn précisent se réjouir de cette nomination d'un nouveau président "investi pour la préservation de la planète dès les prémices de l'écologie politique et doté d'une connaissance fine des rouages des politiques environnementales, tant au niveau local qu'international".

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