L'offre publique d'achat ayant expiré vendredi soir, Robert Bosch, deuxième constructeur mondial de pièces automobiles, a annoncé détenir à présent 87,5% du numéro deux européen des appareils de chauffage, Buderus AG.

Ces opérations s'inscrivent dans la stratégie du groupe visant à diminuer sa dépendance face au secteur automobile qui représente à l'heure actuelle plus de 70% de son chiffre d'affaires global.
Secteur dans lequel, la plupart des fournisseurs subissent une forte pression sur les prix du fait de la recherche par les constructeurs automobiles d'économies de coûts.

Dans un communiqué le groupe précise que les actionnaires n'ayant pas encore cédé leurs titres, disposeront d'un délai supplémentaire entre le 20 juin et le 4 juillet, conformément à la législation allemande. A terme, Bosch espère détenir quelque 95% du capital afin de lancer une procédure de cession forcée.

Cette transaction intervient après l'acquisition par Boch, déjà propriétaire de 17% du capital, de la participation de 30% du groupe de construction Bilfinger Berger.
La troisième banque allemande, a vendu sa participation de 10,5% au groupe, vendredi empochant 29,15 euros par action, tandis que sa rivale la Deutsche Bank a vendu sa participation de 7,5% en janvier à raison de 22 euros par action.

Par ce rachat, Bosch entend diminuer sa dépendance face au secteur automobile qui représente à l'heure actuelle plus de 70% de son chiffre d'affaires global. Le groupe - qui détient la marque Junkers dans le chauffage - s'est engagé à garder le personnel de Buderus, soit 9.500 personnes, et à maintenir les trois activités de chauffage de l'industriel.

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