Après cet interlude historique, Jean-Luc Sethi, le président du CCCA-BTP, a rappelé que l'organisme professionnel paritaire national a formé 2 millions d'apprentis grâce aux 103 centres de formation existants. "Depuis l'après-guerre, il a toujours fait œuvre d'anticipation et d'innovation au service d'un dispositif de qualification professionnelle répondant aux besoins des jeunes et des entreprises", nous explique-t-il. Un rôle crucial dans la mesure où le BTP manque toujours de main d'œuvre qualifiée. Et dans l'avenir immédiat? " Nos CFA souffrent, il faut de plus en plus d'aides, estime-t-il. Nos centres de formation d'apprentis (CFA) doivent avant tout se rapprocher des entreprises. L'apprentissage est avant tout une co-formation qui associe un centre de formation et une entreprise partenaire. A ce titre, nous encourageons également nos CFA à s'ouvrir à la formation continue en proposant des formations adaptées aux besoins des entreprises."

 

Les CFA vont également, poursuivre d'après le président Jean-Luc Sethi, le travail sur la qualité, notamment en amont de la formation en participant à l'orientation des jeunes et, pendant l'alternance, en continuant à développer une pédagogie adaptée aux profils des jeunes, aux évolutions des techniques, des métiers, de la prévention des risques. "Nous misons également sur l'ouverture de nos CFA à l'Europe. Des échanges existent déjà mais nous espérons créer des CFA européens", explique de son côté Marcel Malmartel, secrétaire général du CCCA-BTP. Par ailleurs, il a également rappelé qu'il fallait "combattre la forte inégalité en matière d'apprentissage. Il peut y avoir, en effet, 1.000 euros d'écart par apprentis selon les régions."

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