Bertrand Delanoë a présenté ce mercredi ses différents projets pour la ville de Paris sur son site Internet, parmi lesquels son ambition de faire de Paris «la capitale mondiale de l’énergie solaire». Détail de ses «perspectives» pour 2008 à 2014.

Bertrand Delanoë articule ses propositions autour de trois grandes lignes : «Paris, à chaque étape de la vie», «Paris, ville-monde» et «Paris, une ambition urbaine». Parmi les différents sujets qu’il aborde, il traite de la question environnementale, immobilière et architecturale de Paris.

Des perspectives environnementales
Pour mener à bien son ambition : faire de Paris «la capitale mondiale de l’énergie solaire», Bertrand Delanoë souhaite mettre en place «un vaste plan d’installation de panneaux photovoltaïques là où c’est techniquement possible». 10 000 m² de ces panneaux seront installés sur les immeubles gérés par l’Office HLM de Paris. Il souhaite équiper les nouvelles constructions de la ville de Paris de capteurs solaires. En ce qui concerne «le bâti parisien», «un programme d’amélioration des performances énergétiques» sera mis en place. Enfin, après le succès du Vélib, le maire de Paris envisage de mettre à la disposition des habitants de la capitale 2000 voitures propres sur le même modèle.

Logement et urbanisme
Par ailleurs, Bertrand Delanoë a également fait des propositions dans le domaine de l’habitat. Il souhaite notamment «amplifier la location dans le parc privé pour le relogement d’urgence comme alternative aux hôtels meublés». Parmi les autres mesures qu’il propose : la création de 20% de logements d’ici à 2014, le financement annuel de 6 800 logements sociaux dont 40% de neufs, un outil foncier qui servirait à préserver «le parc social de fait» et la construction de 9000 logements neufs. En ce qui concerne l’accès des jeunes aux logements, il souhaite augmenter le nombre de logements étudiants et créer 3000 places en foyers de jeunes travailleurs.

Au niveau architectural, Bertrand Delanoë prône pour «de l’audace et de la créativité». Il n’exclut pas la construction «d’immeubles de grande hauteur (15 à 20 étages), voire davantage» en précisant que ce serait «à titre exceptionnel».

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