Le groupe de BTP français affiche un bénéfice net de 220 millions d'euros, soit +7,3% par rapport à 2011. Pour 2013, l'entreprise se montre optimiste.

Le groupe de BTP français, Eiffage, présidé par Pierre Berger, a enregistré un bénéfice net de 220 millions d'euros, soit une augmentation de 7,3% par rapport à 2011. L'ensemble étant soutenu "par le redressement des marges opérationnelles, en particulier dans les activités de travaux", indique un communiqué. Ainsi, le résultat opérationnel courant est nettement plus marquée (+25%) dans la branche travaux, où la marge opérationnelle atteint 2,8% (contre 2,3% en 2011).

 

De son côté, le chiffre d'affaires s'établit à 14,035 milliards d'euros, en hausse de 2,2% (+2,6% à périmètre et change constants).
Côté perspectives, le groupe envisage l'avenir de manière optimiste. Le groupe prévoit une progression du résultat opérationnel courant et du bénéfice net ainsi qu'une réduction de sa dette financière. Quant au carnet de commandes, fin 2012, il atteint 12,2 milliards d'euros, en repli de 9,7% sur un an, mais en hausse de 13% par rapport à fin 2010.

 

Des stades pour le Mondial au Qatar ?
Concernant les dossiers importants du groupe, le PDG d'Eiffage s'est dit jeudi "totalement serein" sur la controverse avec LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine) concernant les coûts de construction du Grand Stade de Lille, le premier réalisé selon la formule des PPP (partenariat public-privé). En effet, la LMCU réclame des pénalités pour un prétendu retard dans la livraison de ce stade de 50.283 places.

 

D'autre part, le groupe espère décrocher la construction d'un ou deux stades pour le mondial de foot au Qatar en 2022. Eiffage a même indiqué qu'il serait prêt à faire une alliance via une société commune, avec un de ses concurrents français Bouygues ou Vinci, très implanté dans ce pays et ayant à son capital des investisseurs qataris.

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