LOGEMENT SOCIAL. Dans un courrier à destination d'Airbnb, Le Bon coin et PAP, l'Union sociale pour l'habitat (USH) et les bailleurs franciliens de l'Aorif alertent sur le manque d'information des plateformes sur le caractère illégal de la location saisonnière de logements sociaux.

Après les élus, c'est au tour des bailleurs sociaux de durcir le ton contre les plateformes de location saisonnière, Airbnb pour la plus présente sur ce marché, mais également Le Bon coin et PAP. Dans un courrier, l'USH et les bailleurs franciliens de l'Aorif mettent en demeure ces trois plateformes de mieux informer leurs utilisateurs sur l'interdiction de mettre un logement social en location de courte durée.

 

"Confrontés depuis plusieurs mois à la médiation de plusieurs affaires révélant des pratiques illicites de la part de locataires qui mettent en location les logements occupés sur ces plateformes", les bailleurs sociaux appellent à une meilleure information des locataires sur l'interdiction de sous-louer leur logement.

 

Dans un communiqué, l'USH et l'Aorif rappellent que les pratiques de sous-location peuvent coûter jusqu'à 9.000 euros d'amende au locataire, et exhortent les plateformes de location saisonnière à "renforcer l'information et la responsabilisation de leurs utilisateurs" en leur faisant notamment cocher une case où ils assurent que leur logement ne fait pas partie du parc social.

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