VIEILLISSEMENT. Le nouveau dispositif d'aide à l'adaptation des logements à la perte d'autonomie entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Il aura pour modèle MaPrimeRénov', mais devra éviter de tomber dans les mêmes pièges, estiment de concert pouvoirs publics et professionnels. L'un des défis sera celui de la structuration de la filière, avertit Patrice Vergriete.


"Le vieillissement va très lourdement impacter la politique du logement" dans les décennies à venir. Or, si "la crise écologique commence à être bien intégrée, le vieillissement est resté un impensé" de cette politique. Le ministre délégué au Logement, Patrice Vergriete, s'est réjoui, à l'Assemblée nationale, devant les acteurs de la "silver economy" et du Bâtiment, de l'entrée en vigueur du dispositif MaPrimeAdapt' le 1er janvier prochain. S'il était invité à s'exprimer, il n'était pas à l'initiative de la présentation du dispositif. La primeur en revenait aux parlementaires et à SiverEco, l'organisme représentant la filière du vieillissement.

 

C'est sur la base du rapport de son président, Luc Broussy, rendu en mai 2021, qu'a été inventée MaPrimeAdapt' (MPA), sur le modèle de MaPrimeRénov' (MPR). Emmanuel Macron en avait fait une promesse présidentielle, dont Patrice Vergriete a énuméré les objectifs : 680.000 logements adaptés dans les dix ans, dont 250.000 d'ici 2027 (quatre milliards d'euros sur dix ans). Et un engagement, d'ici 2027, de 1,5 milliard d'euros. Le ministre a également rappelé que si 85% des Français souhaitaient rester vieillir chez eux, seuls 6% des logements sont adaptés, et 10.000 chutes mortelles par an sont encore à déplorer.
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