MAISONS INDIVIDUELLES. Les assureurs se préparent à un doublement du coût des événements naturels en général, et à une multiplication beaucoup plus importante des dommages liés au retrait-gonflement des argiles en particulier. Le rapport du député Vincent Ledoux, remis début octobre, leur parait aller dans la bonne direction.


2022 aura été une année exceptionnelle pour les assureurs. Cette année-là, le "coût de la sécheresse" a atteint 3,5 milliards d'euros, contre 500 millions annuels en moyenne dans les années 2000. France Assurance, leur fédération, a lancé une série de "masterclass", ou colloques, sur cette question spécifique, dont le deuxième opus se tenait le 17 octobre. A la fois pour aider les professionnels à mieux appréhender le risque, mais aussi pour aiguiller les pouvoirs publics, alors que pleuvent les textes sur la question.

 

Alors qu'une loi de 2021 (loi du Baudu) réforme le régime des catastrophes naturelles en facilitant l'indemnisation des victimes, une ordonnance, prise le 8 février 2023, entend faciliter plus précisément la prise en compte du phénomène de retrait-gonflement argileux des sols (RGA), qui concerne potentiellement 11 millions de maisons individuelles en France, dont 3,5 millions avec un risque sérieux.
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