Alors qu'un nouveau comité central d'entreprise extraordinaire d'ArcelorMittal, dédié au projet industriel du géant de l'acier en France, s'est ouvert ce jeudi 4 avril à Paris, le cabinet d'expertise Secafi, mandaté par les représentants des salariés, a remis ses conclusions sur le plan industriel de la société Atlantique et Lorraine, dont font partie les sites de Florange (Moselle) et Basse-Indre (Loire-Atlantique). Détails.

Lors de cette réunion, ce jeudi 4 avril, le cabinet d'expertise Secafi, mandaté par les représentants des salariés a remis ses conclusions sur le plan industriel de la société Atlantique et Lorraine, dont font partie les sites ArcelorMittal de Florange (Moselle) et Basse-Indre (Loire-Atlantique).

 

Dans ce rapport, le cabinet liste "les risques" liés au projet industriel d'ArcelorMittal. Un plan qui avait été dévoilé en partie au moment de l'accord passé avec le Gouvernement français, fin novembre. Celui-ci confirmait la fermeture des hauts fourneaux de Florange, entraînant la disparition de 621 postes directs, et s'engageait à investir 180 millions d'euros sur 5 ans dans le site de Florange, dont 53 millions d'investissements stratégiques. Le projet prévoit également des transferts d'activités entre Florange et le site de Basse-Indre.

 

Dans son rapport, le cabinet liste également "les risques" liés au projet industriel d'ArcelorMittal. Il "introduit des contraintes industrielles qui individuellement sont surmontables, mais combinées, risquent fortement de conduire à un échec en regard des objectifs assignés...",souligne-t-il.

 

"De nouvelles pertes de parts de marché"
"La stratégie du groupe va aboutir à un déficit de capacité et poursuivre sa spirale décroissante : la fermeture de la phase liquide de Florange est une mauvaise décision", dit encore le cabinet. "Lors des prochaines phases de reprise, le groupe ne pourra faire face à la demande", ce qui se traduira par de "nouvelles pertes de parts de marché. A l'aune de la profitabilité immédiate, nous ne pouvons que nous inquiéter de la disponibilité l'approvisionnements suffisants, pour les segments aujourd'hui les moins profitables et pour la packaging notamment", conclut Secafi.

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