L'aciérie ArcelorMittal de Grandange en Moselle va supprimer 600 emplois d'ici 2009. Le géant de l'acier prévoit de transférer les activités du site vers deux autres usines situées en Lorraine et au Luxembourg.

ArcelorMittal vient d'annoncer la suppression de 595 emplois des 1.108 emplois de son aciérie de Gandrange en Moselle.

Le géant de l'acier souhaite transférer les activités de ce site sur deux autres usines situées en Lorraine et au Luxembourg. Le directeur général d'ArcelorMittal France, Daniel Soury-Lavergne, a d'ailleurs déclaré qu'environ 400 emplois étaient «disponibles». Dans une note présentée aux syndicats et que l'AFP s'est procurée, les dirigeants d'ArcelorMittal expliquent «qu'en raison des difficultés opérationnelles constantes de l'aciérie (...), la disponibilité productive de l'ensemble n'est que de 44%, contre 83% en moyenne dans les autres usines» du secteur des aciers longs carbones en Europe. Edouard Martin, élu CFDT, estime que la fermeture du site et le reclassement des ouvriers sur des autres sites d'ArcelorMittal en Moselle, à Florange, et au Luxembourg est «un scandale». Sur le site, la production est arrêtée depuis mardi 22H00, une intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC a refusé la réorganisation projetée et a demandé une expertise pour «démontrer la viabilité du site».

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