CONJONCTURE. Les perspectives d'activité restant fébriles pour 2023, les fabricants de matériaux de construction vont encore devoir composer avec de nombreux facteurs conjoncturels comme structurels. En parallèle, les chantiers à mener ne manquent pas à l'heure de la transition écologique et de la crise énergétique.


L'année 2022 et son cortège de difficultés économiques ont impacté l'ensemble des secteurs d'activité, dont l'industrie des produits de construction. Les conséquences de la pandémie de Covid sur les chaînes mondiales d'approvisionnement, encore palpables, la déstabilisation des marchés engendrée par le conflit en Ukraine, l'inflation, le relèvement des taux d'intérêt et l'incertitude géopolitique globale n'ont pas vraiment rassuré les entreprises.

 

 

Tous ces facteurs ont également impacté, à des degrés divers, les professionnels du bâtiment et des travaux publics. Si les premiers ont réussi tant bien que mal à maintenir leur activité en faisant progresser de 3,7% leur chiffre d'affaires (CA), les seconds ont eu davantage de mal : la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) prévoit un CA en volume en baisse de 2 à 4% à cause de la très forte augmentation des coûts.

 

En amont de la chaîne, les 7.000 industriels de l'AIMCC (Association française des industries des produits de construction) ont été 54% à voir leur activité reculer,
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