Dans le cadre du Grenelle des ondes, l'association Robin des Toits a proposé à quatre villes de participer à une expérience afin d'évaluer le seuil de 0,6 volt par mètre d'exposition qu'elle préconise pour réduire les effets nocifs sur la santé des antennes-relais de téléphonie mobile. Détails.

L'association Robin des Toits souhaite faire tester le seuil de 0,6 volt par mètre d'exposition à quatre villes afin d'évaluer et de prouver la pertinence de cette préconisation qu'elle défend face aux opérateurs de téléphonie mobile. Cette expérimentation concernerait le niveau d'exposition, c'est à dire «la dose que les gens prennent», et pas la puissance des antennes: «les gens les plus proches des antennes ne doivent pas prendre plus que 0,6 V/m», souligne l'association.
L'expérience devrait se dérouler autant en «zone rurale qu'en zone urbaine». Les quatre villes volontaires retenues pour participer au projet seraient Courbevoie (Hauts-de-Seine), Hérouville-Saint-Clair (Calvados), Le Vigan (Gard) et Niergnies (Nord).

 

Un Grenelle pour faire le point
Actuellement, la France organise un Grenelle des ondes afin de faire le point sur «les connaissances scientifiques ainsi que sur les règlementations en vigueur». Ces discussions interviennent alors que de nombreuses études contradictoires ont été publiées sur le sujet. C'est pourquoi les associations telles que Robin des Toits, l'Asep ou «Agir pour l'environnement» réclament, au nom du «principe de précaution», un abaissement de la norme à 0,6 volt par mètre au lieu des 41 volts par mètre actuels. Ce dernier chiffre correspondant aux seuils suggérés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Commission européenne.

 

Afin de poursuivre les débats, deux autres réunions les 14 et le 15 mai prochain sont programmées dans le cadre du Grenelle des ondes, avant la clôture prévu le 25 mai prochain.

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