LOGEMENT SOCIAL. Après six ans d'existence, l'agence de contrôle des organismes HLM a pu auditer la quasi-totalité des structures. Elle se félicite d'une amélioration de la gestion des bailleurs, à mettre au crédit, selon elle, de sa politique de réponse graduée.


Depuis sa création en 2015, l'Ancols (Agence nationale de contrôle des organismes de logement social) contrôle une centaine de structures HLM par an. En six ans, "nous avons couvert quasiment tout le champ des bailleurs sociaux, avec 600 rapports", explique Rachel Chane-See-Chu, la directrice générale de l'agence, le 6 septembre, lors de la présentation du rapport annuel d'activité 2020. Les OLS vont donc petit à petit commencer à subir leur deuxième contrôle, "en fonction des priorités, des manquements constatés, des problématiques rencontrées" dans les premiers rapports.

 

Les manquements, justement, marquent, cette année, une baisse sensible, avec -12% sur trois ans. "Attention", prévient Rachel Chane-See-Chu, à la tête de l'agence depuis fin 2020, "il s'agit des manquements dont il est fait état dans le rapport final", ce qui veut dire que le bailleur audité a pu modifier le comportement inapproprié en cours d'instruction. Il n'empêche, c'est, pour la directrice générale, l'un des principaux marqueurs d'une "dynamique d'amélioration permanente du fonctionnement des organismes et du secteur contrôlés".

 

La doctrine de la "réponse graduée"

 

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