SÉCURITÉ. Une nouvelle vague de résultats de la campagne de mesurage Carto amiante a été publiée. Plusieurs types de travaux sont concernés. Détails.
Une deuxième vague de résultats de la campagne de mesurage Carto amiante viennent d'être publiés, nous informe Prévention BTP - la première datait de fin 2017. L'objectif de l'opération est de "mettre à disposition des donneurs d'ordre, des entreprises et des préventeurs une base de données de référence permettant de sélectionner les modes opératoires et les moyens de prévention adaptés aux travaux de construction les plus usuels en présence de matériaux amiantés", précise le rapport. A fin 2018, ce sont ainsi plus de 500 mesurages qui ont été réalisés, par une coordination des divers acteurs impliqués (OPPBTP, Direction générale du travail, INRS, Cnam). Aux cinq situations de travail présentées dans le premier rapport, s'ajoutent six nouvelles : recouvrement de dalles et revêtements de sol, vissage-dévissage sur dalles et revêtement de sol, décollement de quelques dalles et revêtements de sol, perçage de colle de carrelage faïence, grattage de colle de carrelage faïence et perçage de peintures et enduits de façade extérieure.
Démontage de toiture en fibrociment, activité la plus émettrice
L'OPPBTP précise que les mesures ont été "réalisées sur 324 chantiers, menées par 155 entreprises, et de l'analyse de 11 situations de travail". Il ressort notamment de ces travaux que les opérations les plus génératrices de fibres d'amiante sont le démontage de toiture en fibrociment (163,2 fibres par litre), de toiture en ardoise (55,4 f/L) et le démoussage de toiture (22 f/L). "Les résultats sont très positifs et encourageants", estime l'organisme de prévention du BTP. "Ils montrent de faibles niveaux d'empoussièrement : 10 processus de niveau 1 (empoussièrement inférieur à 100 fibres/litre) et un processus de niveau 2 (empoussièrement compris entre 100 et 6.000 fibres/litre), ce qui traduit la mise en œuvre de processus de travail maîtrisés."
Ce travail sera poursuivi, élargi à de nouvelles situations de travail "afin d'enrichir la base de données et de permettre aux employeurs de conduire leur estimation du risque amiante".
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