Alors que l'action d'Eiffage fait l'objet de nombreuses spéculations en bourse, l'Autorité des marchés français (AMF) a décidé d'ouvrir une enquête sur les mouvements du titre du groupe de BTP français. Cette annonce intervient alors que l'espagnol Sacyr envisagerait de lancer une éventuelle OPA sur Eiffage.
L'Autorité des marchés financiers vient d'ouvrir une enquête «sur le marché du titre» d'Eiffage à la Bourse de Paris, a déclaré un porte-parole du gendarme de la Bourse à l'AFP. En effet, l'action Eiffage «étaient particulièrement mouvementées ces dernières semaines», a-t-il précisé.
L'action est passée d'un peu plus de 70 euros à la mi-mars à 129,30 euros mardi, puis s'est replié fortement.
Pour rappel, l'espagnol Sacyr Vallehermoso avait déclaré le 30 mars avoir franchi le seuil des 33% du capital d'Eiffage, se trouvant juste en dessous du seuil légal l'obligeant à lancer une OPA. En parallèle, Grupo Rayet avait déclaré avoir acquis 4% du capital et des droits de votes d'Eiffage. D'autre part, quatre investisseurs espagnols seraient en train de s'organiser pour prendre le contrôle de 14% du groupe français, selon le journal espagnol el Economista de jeudi.
Un véritable bras de fer va donc avoir lieu mercredi prochain lors de l'Assemblée générale d'Eiffage alors que Sacyr exige cinq sièges d'administrateurs et que la direction d'Eiffage s'y oppose.
L'action est passée d'un peu plus de 70 euros à la mi-mars à 129,30 euros mardi, puis s'est replié fortement.
Pour rappel, l'espagnol Sacyr Vallehermoso avait déclaré le 30 mars avoir franchi le seuil des 33% du capital d'Eiffage, se trouvant juste en dessous du seuil légal l'obligeant à lancer une OPA. En parallèle, Grupo Rayet avait déclaré avoir acquis 4% du capital et des droits de votes d'Eiffage. D'autre part, quatre investisseurs espagnols seraient en train de s'organiser pour prendre le contrôle de 14% du groupe français, selon le journal espagnol el Economista de jeudi.
Un véritable bras de fer va donc avoir lieu mercredi prochain lors de l'Assemblée générale d'Eiffage alors que Sacyr exige cinq sièges d'administrateurs et que la direction d'Eiffage s'y oppose.
