Alain Dinin est depuis 2004 le Président-Directeur général du groupe Nexity, présent dans tous les domaines de l'immobilier (promoteur, transactions, gestion).

Co-leader avec Bouygues Immobilier de ce secteur, Nexity a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros pour un résultat net de 139,1 millions. Le groupe emploie plus de 7000 personnes.

 

Né en février 1951, Alain, Dinin a intégré dès 1978, comme directeur général, la société Georges V spécialisée dans la promotion immobilière et propriété de la famille Arnault. Elle est cédée en 1995 à une filiale de la Générale des Eaux, la Compagnie Générale d'Immobilier et de Services, dont Alain Dinin devient dès 1996 administrateur et directeur général.

 

En 2000, le groupe se transforme en Nexity après avoir absorbé le pôle immobilier de Vivendi. Alain Dinin en est alors le vice-président. Il est nommé PDG en 2004. Possédant les réseaux de franchise Century 21 et Guy Hoquet, Nexity est un opérateur majeur de l'immobilier résidentiel, de l'immobilier d'entreprise et des services afférents (syndics, notamment). Plus de 70 % de actionnariat est flottant.*

 

En mai 2017, Alain Dinin a annoncé la création de la Fondation Nexity dont l'objectif est d'œuvrer « pour une ville plus inclusive où chaque personne fragilisée (re)trouvera sa place, des perspectives d'avenir, la capacité d'agir et le moyen de s'accomplir. Ses axes d'intervention sont le logement dans son usage, l'emploi, la formation et l'éducation ».

 

Parcours professionnel


- 2004 : Président-Directeur général de Nexity.
- 2003 : Président du Directoire de Nexity.
- 2000 : Vice-Président et Directeur général de Nexity.
- 1996 : Administrateur et Directeur général de la CGIS (Compagnie Générale d'Immobilier et de Services).
- 1978 : Directeur général de « George V » et de Férinel.
- 1975 : Intègre L'Union Foncière et Financière (une filiale du Crédit Lyonnais) comme contrôleur de gestion.

 

Les grands chantiers de sa carrière

 

Déjà très présent dans l'arène médiatique (ce qui est légitime quand on dirige une société dont plus des deux tiers des actions sont flottantes : il faut capter l'intérêt et parfois rassurer les marchés boursiers), en mars 2017, Alain Dinin a ouvert un blog. « Lorsqu'on est président de Nexity, ouvrir un blog, en période de campagne électorale, destiné à un public choisi, concerné et informé sur les enjeux de ville, d'urbanisme, de logement, de vivre ensemble constitue une initiative logique » a-t-il ainsi expliqué d'emblée.

 

En février 2017, dans Paris Match, le dirigeant vantait les résultats de Nexity : «Nos résultats sont exceptionnels et durables dans la cinquantaine de métiers que nous exerçons. Nous avons enregistré 18 890 réservations dans le résidentiel neuf, soit 35% de hausse en volume par rapport à 2015 et une part de marché qui atteint 12,7%. Nous avons gommé la crise. Notre carnet de commandes atteint un niveau historique à 4 milliards d'euros, ce qui représente 19 mois d'activité, et nous permet d'estimer nos résultats sur deux ans auprès des marchés financiers, soit 300 millions en 2017 et 325 millions en 2018. Le dividende augmente de 2,20 euros en mai 2016 à 2,40 euros pour mai 2017. » Après une réorganisation de la gouvernance, visant une « organisation par client, articulée avec l'organisation par métier » (communiqué du groupe), Nexity s'intéresse par ailleurs beaucoup au numérique. Que ce soit en terme d'organisation interne ou pour viser de nouveaux marchés (création de sites dédiés à l'immobilier). « Nous savons que 70% de nos investissements actuels sont voués à l'échec. C'est le principe de l'innovation. Le développement de chaque produit coûte de 1 à 2 millions par an... » confiait-il dans le même entretien à Paris Match.

 

Mais Alain Dinin vise aussi l'opportunité des JO 2024 (à condition que le prix des terrains ne s'envole pas) et n'oublie pas une donnée essentielle, la croissance démographique, qui engendre de facto des besoins croissants en terme de logement. Mais le PDG de Nexity avertit : «Si l'on se projette à 15 ans, il faudra fabriquer entre 350 000 et 400 000 logements chaque année. (Et) le sujet du type de logements et de services adaptés à la nouvelle morphologie des cellules familiales est essentiel » indique-t-il dans Entreprendre en juin 2017. Et de noter encore à l'adresse de la nouvelle majorité : « Il faudra nécessairement se poser d'autres questions sans se contenter de réduire la taxe d'habitation ou d'essayer d'augmenter le nombre de permis de construire, ce qu'il faut faire bien-sûr. Il faut également se poser la question du type et du montant des taxations. Doit-on accepter sans mot dire que l'État engrange 25 milliards de recettes chaque année sur le dos des contribuables pour qu'ils puissent devenir locataires ou propriétaires ? »

 

Ce n'est pas un hasard si sur son blog, il se présente au final comme « un acteur engagé pour défendre la place et le rôle du logement dans l'économie qui a lancé dès 2006, une charte pour favoriser l'accès au logement des primo-accédants et qui est très investi en tant que dirigeant de Nexity et citoyen sur les enjeux de la ville, du vivre ensemble et de l'innovation au service d'une ville plus harmonieuse. »

 

Etudes et distinctions


- Officier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur.
- Officier dans l'Ordre National du Mérite.
- 1974 : Diplômé de l'École supérieure de commerce de Lille.

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