Selon la note de conjoncture de la Fédération française du bâtiment (FFB), sur le 3e trimestre 2006, l'activité du secteur du bâtiment a progressé de 2,9% en glissement sur un an. Sur ce trimestre, comme depuis le début de l'année, le neuf a tiré le marché vers le haut avec une hausse de 11,5%.

Selon la note de conjoncture de la FFB, au troisième trimestre 2006, l'activité du secteur du bâtiment a progressé de 2,9% en glissement sur un an. Sur ce trimestre, comme depuis le début de l'année, le neuf a tiré le marché vers le haut avec une hausse de 11,5%. L'ensemble collectif non résidentiel a crû de 3,3%.

En revanche, les carnets de commandes des entreprises artisanales se sont détériorés fortement, à -4,5% par rapport au trimestre précédent. Mais ils demeurent bien garnis, à 4,2 mois. Ce sont les carnets de commandes des entreprises de 1 à 5 salariés et ceux des entreprises de second oeuvre qui enregistrent les baisses les plus importantes.

Sur l'ensemble du secteur, quelle que soit la taille de l'entreprise, les carnets de commandes s'établissent à 4,2 mois contre 4,1 mois un an plus tôt et 4,4 mois au deuxième trimestre 2006. Par contre, la forte progression des prix des matières premières et des matériaux pèse sur les trésoreries. Les soldes d'opinion en matière de trésorerie ont chuté de 6%, après avoir perdu 11% au premier trimestre. Ils étaient redevenus positifs au second trimestre (+3%).

Pour le quatrième trimestre 2006, les artisans demeurent optimistes, davantage dans le secteur de l'entretien et de l'amélioration que sur le marché de la construction neuve et de la maison individuelle. Les plus optimistes sont les entreprises de 6 à 10 salariés. Si la FFB ne prévoit «pas de trou d'air durable», en raison notamment de la politique du gouvernement et de la loi de cohésion sociale en faveur du logement, elle fait part cependant de ses «inquiétudes» quant à l'environnement économique.

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