Soupçonnés d'avoir escroqué des personnes âgées en leur facturant des travaux de charpente ou d'isolation fantaisistes, seize hommes ont comparu de mercredi à vendredi devant le tribunal correctionnel de Meaux (77). Ce dernier a mis son jugement en délibéré au 14 mai

Le procureur, Emmanuelle Wachenheim, a requis trois ans de prison dont deux avec sursis à l'encontre d'Yll Sélaj, 36 ans, gérant de la société Bureau de détention parasitaire (BDP), basée à Meaux (Seine-et-Marne).

De même, il a requis six mois ferme à l'encontre d'un autre prévenu, au casier chargé, et trois à dix-huit mois avec sursis pour les autres. Les seize hommes, âgés de 27 à 59 ans, étaient des commerciaux de BDP. La société vendait des prestations dans les départements de la Petite et Grande Couronne et jusque dans l'Aisne.

Pour rappel, les escrocs présumés s'en prenaient à des personnes âgées, affaiblies, parfois atteintes de troubles mentaux. Ils se présentaient chez elles généralement en binôme, examinaient vaguement les charpentes, et leur faisaient ensuite signer des devis fantaisistes pour les travaux les plus divers : traitement de charpente contre les xylophages, assèchement des murs, pose de laine de verre, changement de plancher... La somme des travaux à effectuer pouvait facilement atteindre 15.000 euros. Certains démarcheurs n'auraient pas hésité à se dire envoyés par la mairie, ou à passer des coups de téléphone imaginaires aux enfants des victimes, pour inciter celles-ci à signer les devis. Ces devis étaient très souvent antidatés, généralement au prétexte de faire bénéficier le «client» d'une promotion de la semaine précédente. Ceci permettait selon l'accusation d'empêcher les signataires de se rétracter dans le délai légal, et éventuellement de commencer les travaux sur le champ. Parfois, les victimes, insolvables, auraient été incitées à contracter des crédits. les escrocs présumés s'en prenaient à des personnes âgées, affaiblies, parfois atteintes de troubles mentaux. Ils se présentaient chez elles généralement en binôme, examinaient vaguement les charpentes, et leur faisaient ensuite signer des devis fantaisistes pour les travaux les plus divers : traitement de charpente contre les xylophages, assèchement des murs, pose de laine de verre, changement de plancher... La somme des travaux à effectuer pouvait facilement atteindre 15.000 euros. Certains démarcheurs n'auraient pas hésité à se dire envoyés par la mairie, ou à passer des coups de téléphone imaginaires aux enfants des victimes, pour inciter celles-ci à signer les devis. Ces devis étaient très souvent antidatés, généralement au prétexte de faire bénéficier le «client» d'une promotion de la semaine précédente. Ceci permettait selon l'accusation d'empêcher les signataires de se rétracter dans le délai légal, et éventuellement de commencer les travaux sur le champ. Parfois, les victimes, insolvables, auraient été incitées à contracter des crédits.

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