"L'architecture de demain ne sera pas différente, mais changera de nature": c'est avec ce "sentiment" que Kurt W. Forster a conçu la prochaine et 9ème édition de la Mostra internationale d'architecture de Venise.
Intitulée "Metamorph", l'exposition se tiendra du 12 septembre au 7 novembre et une cinquantaine de nations ont annoncé leur participation.
"Mon ambition est de donner un panorama le plus équilibré possible d'un art en plein mouvement qui est au seuil d'une nouvelle époque", a expliqué M. Forster, lors d'une conférence de presse de présentation au château Saint-Ange à Rome.
"Le monde nous inonde et nous devons repenser notre manière d'y vivre et les murs que nous mettons autour de nous", a-t-il ajouté.
Les travaux de 170 cabinets d'architecture, plus de 200 projets, plus de 150 photographies, de nombreuses vidéos et huit installations architecturales seront exposés avec le souci de montrer combien l'usage de l'informatique dès les prémisses des projets et le recours à des matériaux nouveaux sont en train de faire évoluer l'architecture.
L'exposition abritée aux Corderies de l'Arsenal (cinq sections) et dans les Jardins de la Biennale (29 pavillons nationaux) se présentera comme "un théâtre d'expériences: il n'y aura pas seulement à voir mais aussi à toucher, comme les qualités des nouveaux matériaux", a promis M. Forster.
"L'informatique, utilisée pour fixer la première idée, libère l'imagination et permet d'aller au-delà de ce que l'on pouvait imaginer jusqu'à présent", a souligné M. Forster.
"L'utilisation de nouveaux matériaux, la représentation de l'architecture elle-même, tout concourt à ce moment particulier où le poisson sort de l'eau", a-t-il dit.
Ainsi, à l'image des trois salles de concert en forme de scarabées conçues par Renzo Piano pour le nouvel auditorium de Rome ou à la manière des bâtiments-poissons de Frank O. Gehry, l'auteur du Guggenheim de Bilbao, les édifices s'identifient de plus en plus à des êtres vivants.
"Grâce à la recherche de matériaux possédant des qualités variables et réactives, de nombreuses édifices architecturaux sont en train de changer de nature. Ils prennent des formes curvilignes et les fonctions de leurs parois se rapprochent de celles des membranes vivantes", ont souligné les organisateurs dans un communiqué.
Une section du pavillon italien sera dédiée à l'architecture d'intérieur et présentera une quarantaine d'architectes de ce secteur, où l'Italie a une grande tradition, qu'il s'agisse des intérieurs de maison, bureaux, commerce ou institutions.
D'origine suisse, Kurt W. Forster, 68 ans, est titulaire de l'une des plus prestigieuses chaires d'architecture à la Bauhaus Universitaet de Weimar en Allemagne.
Il a été appelé il y a six mois à la tête de la manifestation vénitienne.
La Biennale de Venise d'art contemporain créée en 1895 comme manifestation de peinture et architecture s'est élargie au fil du temps à la musique, au cinéma, au théâtre puis en 1980 à l'architecture et en 1999 à la danse.
Elle est devenue une des principales manifestations internationales d'art contemporain et est dirigée par le banquier vénitien Davide Croff.
"Mon ambition est de donner un panorama le plus équilibré possible d'un art en plein mouvement qui est au seuil d'une nouvelle époque", a expliqué M. Forster, lors d'une conférence de presse de présentation au château Saint-Ange à Rome.
"Le monde nous inonde et nous devons repenser notre manière d'y vivre et les murs que nous mettons autour de nous", a-t-il ajouté.
Les travaux de 170 cabinets d'architecture, plus de 200 projets, plus de 150 photographies, de nombreuses vidéos et huit installations architecturales seront exposés avec le souci de montrer combien l'usage de l'informatique dès les prémisses des projets et le recours à des matériaux nouveaux sont en train de faire évoluer l'architecture.
L'exposition abritée aux Corderies de l'Arsenal (cinq sections) et dans les Jardins de la Biennale (29 pavillons nationaux) se présentera comme "un théâtre d'expériences: il n'y aura pas seulement à voir mais aussi à toucher, comme les qualités des nouveaux matériaux", a promis M. Forster.
"L'informatique, utilisée pour fixer la première idée, libère l'imagination et permet d'aller au-delà de ce que l'on pouvait imaginer jusqu'à présent", a souligné M. Forster.
"L'utilisation de nouveaux matériaux, la représentation de l'architecture elle-même, tout concourt à ce moment particulier où le poisson sort de l'eau", a-t-il dit.
Ainsi, à l'image des trois salles de concert en forme de scarabées conçues par Renzo Piano pour le nouvel auditorium de Rome ou à la manière des bâtiments-poissons de Frank O. Gehry, l'auteur du Guggenheim de Bilbao, les édifices s'identifient de plus en plus à des êtres vivants.
"Grâce à la recherche de matériaux possédant des qualités variables et réactives, de nombreuses édifices architecturaux sont en train de changer de nature. Ils prennent des formes curvilignes et les fonctions de leurs parois se rapprochent de celles des membranes vivantes", ont souligné les organisateurs dans un communiqué.
Une section du pavillon italien sera dédiée à l'architecture d'intérieur et présentera une quarantaine d'architectes de ce secteur, où l'Italie a une grande tradition, qu'il s'agisse des intérieurs de maison, bureaux, commerce ou institutions.
D'origine suisse, Kurt W. Forster, 68 ans, est titulaire de l'une des plus prestigieuses chaires d'architecture à la Bauhaus Universitaet de Weimar en Allemagne.
Il a été appelé il y a six mois à la tête de la manifestation vénitienne.
La Biennale de Venise d'art contemporain créée en 1895 comme manifestation de peinture et architecture s'est élargie au fil du temps à la musique, au cinéma, au théâtre puis en 1980 à l'architecture et en 1999 à la danse.
Elle est devenue une des principales manifestations internationales d'art contemporain et est dirigée par le banquier vénitien Davide Croff.
