Veolia Environnement supprimera une centaine de postes au siège du groupe. L'entreprise, fortement endettée, a lancé un vaste plan d'économies et de cession d'activités. Elle souhaite se recentrer sur son cœur d'activité, la gestion du cycle de l'eau et celle des déchets tout en se désengageant progressivement du secteur des énergies renouvelables.

Le groupe français Veolia Environnement, spécialiste des services collectifs (gestion de l'eau, des déchets, de l'énergie et des transports), s'est lancé dans un vaste plan d'économies et de désendettement. Dans ce cadre, il va supprimer une centaine d'emplois à son siège social parisien qui regroupe 500 personnes, soit une coupe sombre de 20 % des effectifs, composés principalement de cadres. Des départs volontaires seraient privilégiés à partir du début de l'année 2013, mais, si l'objectif de réduction de la masse salariale n'était pas atteint, des licenciements pourraient devenir nécessaires.

 

Au mois d'août, Antoine Frérot le p-dg, avait annoncé un gel de 500 millions d'euros des investissements pour la période 2012-2013 et viser une réduction des coûts bruts de 270 M€ en 2013 et de 500 M€ en 2015. La dette de Veolia, qui atteint les 15 Mrds €, doit ainsi être ramenée à environ 12 Mrds €. La multinationale prévoit notamment de se désengager des énergies renouvelables : elle a par exemple cédé une filiale américaine, Ridgeline Energy, pour 70 M€ au début du mois de novembre. Cette société, active dans le domaine des énergies éolienne et solaire, emploie 30 personnes et gère un parc d'une puissance de 325 MW (plus 1.000 MW en projet).

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