De quoi attiser l'intérêt de tous les industriels et de toutes les entreprises du monde, pour participer à ces travaux d'une ampleur exceptionnelle. Plusieurs colloques ont notamment été organisés pour donner des conseils et astuces aux participants afin de pénétrer les marchés du Golfe, très particuliers. Josine Heijmans, la directrice du salon, note que les plus importantes délégations étrangères sont celles de l'Italie et de la Turquie, qui possèdent chacune un pavillon dédié. "Suivent l'Allemagne, l'Espagne, la Grèce, la Chine, la Corée du Sud et l'Egypte", poursuit-elle, soulignant que 70 % des exposants sont internationaux. Côté Français, une cinquantaine d'entreprises ont fait le déplacement et sont rassemblées sous la bannière "Business France". Parmi ces sociétés, on note la présence de Serge Ferrari, dont les textiles industriels sont largement employés pour réaliser des ombrières, de Saint-Gobain Abrasifs ou de Terreal. Mais ce sont surtout des PME de l'outillage et de l'équipement qui ont représenté l'Hexagone.

 

Nathan Waugh, le directeur des événements associés Middle-East Concrete et PMV Live - des équivalents des salons World of Concrete et Intermat - explique à son tour : "Il y a une zone du salon dédiée à l'impression 3D du béton, une méthode qui se révèlera utile pour produire des logements moins chers en Arabie saoudite et même dans toute la région du Golfe, où les coûts de construction sont élevés". Car les contraintes pour répondre aux enjeux climatiques locaux nécessitent beaucoup d'ingénierie : outre la température très élevée, le phénomène de corrosion est également accentué localement, entraînant, par exemple, la recherche de substituts au ferraillage du béton, le matériau le plus employé localement. Peut-être une piste à creuser pour les entreprises françaises ?

actioncl