L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail vient d'établir un protocole permettant de définir les niveaux de pollution des produits de construction et de décoration. La loi Grenelle 1 avait demandé l'étiquetage de ces produits, afin de mieux mesurer la pollution de l'air intérieur.
Les produits de construction et de décoration pourront bientôt porter une étiquette indiquant leur niveau de pollution. L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) vient en effet d'établir un protocole permettant de définir les niveaux de pollution, dans le but d'améliorer la qualité de l'air intérieur. Celui-ci est en effet pollué par les composés organiques qui se dégagent des produits.
L'Afsset a donc retenu 165 composés organiques susceptibles d'entraîner des effets sur la santé afin d'établir un protocole qualifiant les produits les moins polluants. Des dispositifs similaires d'étiquetage existent déjà en Suède, en Allemagne ou encore au Japon. La loi Grenelle 1 a rendu obligatoire, à partir du 1er janvier 2012, l'étiquetage des produits émettant des substances dans l'air ambiant.
Une étude menée en 2006 par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur et le Centre technique scientifique et technique du bâtiment (CSTB) avait montré que l'air intérieur d'environ un quart des logements français pouvait être quasiment irrespirable.
