Quatre fabricants d'ascenseurs présents sur le marché hispanique ont été sanctionnés pour entrave à la concurrence : ils dressaient des barrières à l'entrée sur les marchés de l'installation et de l'entretien contre des concurrents non intégrés verticalement comme eux.

C'est la plainte d'une copropriété et celle de l'ascensoriste Citylift qui ont tout déclenché : suite à une enquête, la Commission nationale de la concurrence (CNC) espagnole a décidé de sanctionner quatre fabricants d'ascenseurs coupables d'entrave à la concurrence. Ces derniers ont écopé d'amendes aux montants variables : Zardoya-Otis (2,85 M€), Schindler (1,89 M€), Eninter (103.500 €) et Imem (25.700 €). Selon la CNC, les industriels faisaient "obstacle à l'activité des concurrents sur le marché de l'entretien des ascenseurs, à travers l'emploi de méthodes déloyales".

 

Ils auraient notamment tenté de "discréditer, déprécier ou dénigrer les concurrents" dans leurs communications avec leurs clients, mettant en avant leur intégration verticale, c'est-à-dire leur présence à la fois sur les marchés de l'installation, de l'entretien et de la réparation des systèmes d'ascenseurs. Une gestion de l'ensemble des activités déjà perçue comme un avantage compétitif générant "des barrières à l'entrée sur (…) l'installation et l'entretien" qui auraient été encore renforcée "par les conduites individuelles sanctionnées", précise la commission espagnole.

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