Une femme a été grièvement blessée dans un ascenseur d'une cité HLM de Amiens, la ville dont Gilles de Robien, le ministre de l'Equipement et du logement est le maire. Des mesures pour améliorer la sécurité des ascenseurs devraient être annoncées à la fin du mois par le ministère de l'Equipement.
"Je vais annoncer des mesures qui seront des mesures très sévères, parfois coûteuses mais indispensables", a déclaré Gilles de Robien à la suite de ce nouvel accident d'ascenseur.
Samedi, dans un HLM du quartier populaire d'Etouvie à Amiens, une femme d'une quarantaine d'années a été grièvement blessée. Elle se trouvait dans l'engin en compagnie de cinq personnes et s'apprêtait à sortir la première au rez-de-chaussée lorsque l'ascenseur a redémarré soudainement vers le sous-sol l'a coinçant entre la cabine et la paroi.
Une information judiciaire a été ouverte et tous les ascenseurs du bâtiment - dont la maintenance est assurée par Koné - ont été mis hors service dans l'attente d'une expertise.
Gilles de Robien avait déjà demandé aux préfets de saisir les organismes HLM de leurs départements pour examiner les conditions de sécurité des ascenseurs.
Il est "impossible cette fois de mettre cet accident grave sur le compte de la malveillance", estime la CGT-Métallurgie pour la Coordination ascenseurs, ajoutant que "seul est en cause l'abandon des installations d'ascenseurs". "La mise en sécurité, la rénovation de l'ensemble du parc d'ascenseurs sont à l'ordre du jour" et les entreprises de la profession "doivent être mises à contribution au même titre que les propriétaires et gérants", ajoute-t-elle, en estimant que "la maintenance doit être renforcée pour correspondre aux exigences de sécurité pour les usagers" et les techniciens.
Pour la CGT, "cet abandon" ne concerne pas les seuls ascenseurs des logements sociaux, mais "tout les parc des ascenseurs": les vieux ascenseurs de Paris intra-muros, les appareils de bureaux, administrations, logements plus luxueux qui "subissent l'usure des ans sans bénéficier des entretiens, vérifications et travaux indispensables".
Rappelant que tous les ascenseurs doivent bénéficier d'une visite mensuelle d'entretien et de vérification, la CGT affirme que celles-ci "ne sont que très peu effectuées" et que les travaux lourds prévus par les contrats obligatoires ne sont faits que quand les travaux "hors contrat", et donc payants, sont terminés.
Selon l'AFP, des mesures pour améliorer la sécurité des ascenseurs devraient être annoncées à la fin du mois par le ministère de l'Equipement.
Ces mesures devront être mises en oeuvre immédiatement, a indiqué à l'AFP le spécialiste des questions logement au ministère de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer.
Après le dernier accident survenu dans une cité HLM proche d'Amiens, le ministre de l'Equipement, Gilles de Robien, également maire d'Amiens, a annoncé samedi que des mesures "très sévères" seront prises pour accroître la sécurité des ascenseurs.
Depuis la mort du petit Bilal, le 19 mai, dans une cité proche de Strasbourg suite à un dysfonctionnement de la porte palière, la direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction (DGHUC) a mis en place une cellule de concertation réunissant les différents acteurs (ascensoristes, associations de locataires, bailleurs sociaux et représentants du gouvernement).
"Une première réunion a déjà eu lieu le 12 juin et les rencontres devraient se poursuivre avec des décisions qui devraient être annoncées à la fin du mois de juin", a précisé le responsable du ministère de l'Equipement. "Il ne s'agira pas de recommandations mais bien de mesures obligatoires pour améliorer immédiatement la sécurité dans le fonctionnement des ascenseurs", a-t-il poursuivi.
De graves précédents
D'autres accidents graves ont été recensés au cours des derniers mois.
- avril 2001: chute mortelle d'un enfant à l'Alpe d'Huez,
- mai 2001: chute mortelle d'un enfant à Clichy-sous-Bois,
- novembre 2001: chute mortelle d'un salarié Schindler à Lyon,
- décembre 2001: chute mortelle d'un employé d'une entreprise de nettoyage au centre France Télécoms d'Issy-les-Moulineaux,
- mai 2002: chute mortelle d'un enfant à Strasbourg,
- juin 2002: chute grave d'un salarié d'Otis.
Samedi, dans un HLM du quartier populaire d'Etouvie à Amiens, une femme d'une quarantaine d'années a été grièvement blessée. Elle se trouvait dans l'engin en compagnie de cinq personnes et s'apprêtait à sortir la première au rez-de-chaussée lorsque l'ascenseur a redémarré soudainement vers le sous-sol l'a coinçant entre la cabine et la paroi.
Une information judiciaire a été ouverte et tous les ascenseurs du bâtiment - dont la maintenance est assurée par Koné - ont été mis hors service dans l'attente d'une expertise.
Gilles de Robien avait déjà demandé aux préfets de saisir les organismes HLM de leurs départements pour examiner les conditions de sécurité des ascenseurs.
Il est "impossible cette fois de mettre cet accident grave sur le compte de la malveillance", estime la CGT-Métallurgie pour la Coordination ascenseurs, ajoutant que "seul est en cause l'abandon des installations d'ascenseurs". "La mise en sécurité, la rénovation de l'ensemble du parc d'ascenseurs sont à l'ordre du jour" et les entreprises de la profession "doivent être mises à contribution au même titre que les propriétaires et gérants", ajoute-t-elle, en estimant que "la maintenance doit être renforcée pour correspondre aux exigences de sécurité pour les usagers" et les techniciens.
Pour la CGT, "cet abandon" ne concerne pas les seuls ascenseurs des logements sociaux, mais "tout les parc des ascenseurs": les vieux ascenseurs de Paris intra-muros, les appareils de bureaux, administrations, logements plus luxueux qui "subissent l'usure des ans sans bénéficier des entretiens, vérifications et travaux indispensables".
Rappelant que tous les ascenseurs doivent bénéficier d'une visite mensuelle d'entretien et de vérification, la CGT affirme que celles-ci "ne sont que très peu effectuées" et que les travaux lourds prévus par les contrats obligatoires ne sont faits que quand les travaux "hors contrat", et donc payants, sont terminés.
Selon l'AFP, des mesures pour améliorer la sécurité des ascenseurs devraient être annoncées à la fin du mois par le ministère de l'Equipement.
Ces mesures devront être mises en oeuvre immédiatement, a indiqué à l'AFP le spécialiste des questions logement au ministère de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer.
Après le dernier accident survenu dans une cité HLM proche d'Amiens, le ministre de l'Equipement, Gilles de Robien, également maire d'Amiens, a annoncé samedi que des mesures "très sévères" seront prises pour accroître la sécurité des ascenseurs.
Depuis la mort du petit Bilal, le 19 mai, dans une cité proche de Strasbourg suite à un dysfonctionnement de la porte palière, la direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction (DGHUC) a mis en place une cellule de concertation réunissant les différents acteurs (ascensoristes, associations de locataires, bailleurs sociaux et représentants du gouvernement).
"Une première réunion a déjà eu lieu le 12 juin et les rencontres devraient se poursuivre avec des décisions qui devraient être annoncées à la fin du mois de juin", a précisé le responsable du ministère de l'Equipement. "Il ne s'agira pas de recommandations mais bien de mesures obligatoires pour améliorer immédiatement la sécurité dans le fonctionnement des ascenseurs", a-t-il poursuivi.
De graves précédents
D'autres accidents graves ont été recensés au cours des derniers mois.
- avril 2001: chute mortelle d'un enfant à l'Alpe d'Huez,
- mai 2001: chute mortelle d'un enfant à Clichy-sous-Bois,
- novembre 2001: chute mortelle d'un salarié Schindler à Lyon,
- décembre 2001: chute mortelle d'un employé d'une entreprise de nettoyage au centre France Télécoms d'Issy-les-Moulineaux,
- mai 2002: chute mortelle d'un enfant à Strasbourg,
- juin 2002: chute grave d'un salarié d'Otis.