La normalisation volontaire est un levier de croissance de développement économique : l'Afnor est formelle et, chiffres à l'appui, veut démontrer que les normes sont bonnes pour l'économie française et pour ses entreprises. Explications.

Trop de normes tuent-elles les normes ? S'appuyant sur une étude réalisée par le BIPE (société indépendante d'études économiques et de conseil en stratégie auprès des entreprises privées et des pouvoirs publics), l'organisme français de référence pour les normes volontaires (Afnor) veut balayer le cliché selon lesquels les normes pénalisent les entreprises.

 

Ainsi, affirme l'étude, elles participent à la progression de 20% du chiffre d'affaires des entreprises qui participent à leur élaboration. Les entreprises qui s'engagent dans le processus de création de normes volontaires - qui affichent un taux de croissance annuel de 4%, quand l'ensemble des entreprises sont à 3.3% - sont résolument mieux préparées pour affronter la concurrence économique, soutient l'Afnor dans un communiqué.

 

Efficaces pour exporter et produire mieux et plus

 

Autre raison de soutenir les normes : elles sont un passeport pour mieux vendre hors de ses frontières. Ainsi, le gain de chiffre d'affaires à l'export s'élève à 19%, souligne l'Afnor, pour les entreprises acheteuses de normes ou qui font partie des commissions de normalisation. Ces sociétés dialogueraient mieux à l'international, et surtout les normes partagées seraient un avantage pour le consommateur qui serait moins piégé par une technologie ou un système fermé.

 

Enfin, les normes favorisent la production et réduisent les coûts, affirme l'étude. L'apport annuel de l'utilisation des normes volontaires à la production française est de 15 Md€. Les normes alliées de la productivité… puisque l'utilisation et la maintenance des installations sont ainsi optimisées, et les outils de production harmonisés sur les différents sites des entreprises qui intègrent les normes.

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