Selon une étude du Crédit Foncier publiée mercredi, le nombre de transactions de logements anciens en France devrait chuter cette année. L'enquête explique ce résultat par la hausse des taux d'intérêt des prêts immobiliers.

«Le nombre de transactions dans l'ancien devrait s'établir autour de 670.000 en 2011 contre 702.000 en 2010 dans le cas d'une hausse probable d'un point des taux d'intérêt sur l'ensemble de l'année», a indiqué Gérard Rul, directeur des études immobilières au Crédit Foncier, lors d'une conférence de presse. Concernant les prix, l'étude indique qu'il devrait «connaître une augmentation limitée suivie d'une stabilisation» sur les marchés les plus tendus, c'est-à-dire dans les régions manquant d'offre de logements, alors que sur «les zones les moins tendues, les prix devraient se stabiliser puis baisser de façon limitée».

 

A contrario, le nombre de transactions dans le neuf (310.000) devrait rester inchangé. La raison avancée par le Crédit Foncier : l'effet plus solvabilisateur du nouveau PTZ+ (Prêt à taux zéro) que l'ancien dispositif : «Le PTZ+ est plus performant dans les communes orientées vers l'accession populaire (à la propriété, ndlr) que sur les villes chères» et «favorise les produits (immobiliers) à bonne performance énergétique sur tous les marchés», souligne l'étude. Pour le marché du neuf, les prix «devraient logiquement continuer à monter en collectif et rester plus sages en maisons individuelles», conclut l'étude.

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