Selon une enquête réalisée par le Crédit Foncier, les Français, qui cherchent à acheter un bien, font preuve de flexibilité afin de devenir propriétaire. Parmi les facteurs sur lesquels ils sont prêts à rogner, on peut citer la surface et l'emplacement géographique. Détails.

Si les Français rêvent toujours autant de devenir propriétaires d'une maison, la crise et les difficultés économiques ont réduit leurs ambitions.

 

Selon une étude du Crédit Foncier réalisée auprès de 3.700 personnes, six Français sur dix, qui ont acheté au cours de la première année, avouent avoir fait des concessions par rapport à leur projet de départ. Par exemple, ils se sont montrés moins exigeants sur l'emplacement géographique (21 % disent s'être éloignés du lieu où ils souhaitaient acheter), et sur la surface du bien (20 % disent avoir acheté un logement plus petit qu'espéré). Et s'ils ont accepté de revoir à la baisse certaines prétentions, c'est notamment parce qu'ils étaient motivés à ne plus payer de loyer à fonds perdus (41%), être propriétaire de leur résidence principale (41 %), et aménager leur logement selon leurs désirs (40 %).

 

Concernant le budget, trois personnes sur dix (29 %) disent avoir dépassé leur budget initial, en moyenne de 10 %. Comment ont-ils géré cette augmentation ? Pour 32% des personnes interrogées, elles ont étendu la durée du prêt, 21% et notamment les plus modestes, ont eu recours à un don ou prêt familial. Pour les plus fortunés, ils ont opté pour une hausse de la mensualité du prêt (35 %) ou pour un recours à l'épargne (35 %).

 

L'ancien a la cote
Du côté des biens, l'achat d'une maison ou d'un appartement dépend du lieu d'implantation et du nombre d'enfants par foyer. Résultat : la maison est plébiscitée dans les petites communes et dans les familles comprenant trois enfants. Quant à savoir, si on se dirige vers du neuf ou de l'ancien, le choix se porte plutôt sur ce dernier. Pour preuve : 56 % des ménages qui optent pour une maison la recherchent dans l'ancien et le chiffre s'élève à 64% pour un appartement. Enfin, après un an de recherche, seulement un peu plus d'une personne sur deux (53 %) a fait l'acquisition d'un logement, et 19 % ont abandonné leur projet. Et lorsqu'ils se sont décidés à acheter, les ménages ont visité en moyenne près de sept biens, "nombre qui tend à augmenter en fonction de la taille de la ville", selon le Crédit Foncier.

 

A noter que près de deux tiers (64 %) des acquéreurs ont fait appel à un professionnel de l'immobilier pour mener à bien leur projet ; 29 % ont trouvé de particulier à particulier.

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