Le club du RC Lens (L2) n'a pas le choix. S'il veut pouvoir présenter un stade rénové pour l'Euro-2016 de football, il doit trouver 30 millions d'euros d'ici à mars.

«Le coût du stade tel qu'il est prévu aujourd'hui est de 78 millions (d'euros) hors taxe, il faut ajouter 20% de TVA. Ce stade bénéficie de subventions d'équipement aux alentours de 50 millions et il est nécessaire, pour que l'opération puisse être conduite, qu'il y ait un recours bancaire aux alentours de 30 millions». Ce sont en ces termes qu'Alain Diéval, chargé du dossier au sein du Crédit Agricole Nord de France, qui détient 70% du capital du club depuis cet été, a évoqué les besoins de fonds pour rénover le stade du RC Lens afin que ce dernier soit prêt pour l'Euro-2016 de football.

 

Le Crédit Agricole envisage deux solutions : le recours aux collectivités locales ou l'appel à un nouvel actionnaire. «Nous pensons qu'il y a deux alternatives possibles, a renchéri Alain Diéval. Les collectivités locales pourraient devenir maître d'ouvrage et donc assumer la responsabilité de la réhabilitation du stade. Les subventions qu'elles ont accordées ne changeraient pas et le recours bancaire nécessaire serait beaucoup plus facile à obtenir (pour les collectivités locales) alors que le club n'est pas dans une situation (financière) qui lui permette de le faire.»

 

De son côté, le président du RC Lens, Gervais Martel, actionnaire à hauteur de 27,34%, favorise la piste d'un nouvel actionnaire: «Le Crédit Agricole a été clair. Il y a une possibilité avec les collectivités et une deuxième possibilité, qui est que moi je puisse trouver des investisseurs. C'est celle que je privilégie, celle sur laquelle je travaille depuis plusieurs mois. Il me reste à peu près trois mois pour y arriver, je suis confiant».

 

A noter que les subventions publiques se montent à 49 millions d'euros : 12 millions de l'Etat, 12 millions de la Communauté d'agglomération Lens-Liévin et 25 millions du Conseil régional.

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