L'outil permettant de connaître le potentiel en panneaux solaires des toits de la capitale est en ligne depuis mercredi 26 juin, fruit de la modélisation d'environ 120.000 bâtiments au cours des 18 derniers mois.

"C'est un nouvel outil à disposition des Parisiens pour évaluer leurs possibilités d'installations" d'un panneau photovoltaïque ou thermique, a indiqué, à l'AFP, René Dutrey, adjoint chargé du développement durable à la mairie de Paris.

 

Sur le site www.cadastresolaire.paris.fr, il est donc désormais possible d'identifier rapidement, grâce à un code couleur, le potentiel solaire d'un toit, calculé sur la base de données météo et des effets d'ombre des immeubles et arbres alentours.

 

"Equiper 400.000 m2 serait déjà formidable !"
Pour être jugé "favorable", ce potentiel doit être supérieur à 1.000 kWh/m2/an. Mais il ne serait que de 20%, soit 6 millions de mètres carrés sur une surface totale des toits équivalente à 31 millions de m2, explique, à l'AFP, Yann Françoise, responsable climat énergie à la mairie de Paris. Toutefois, là encore, il modère son propos : "80% de cette surface [6 millions de m2] n'est en fait généralement pas exploitable en raison des difficultés techniques (…) Les toits de Paris sont très utilisés et largement occupés par des conduits de ventilation, par exemple". Et de conclure : "Si on arrive à équiper 300.000 à 400.000 m2, ce serait formidable".

 

Cette cartographie, développée par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) depuis avril 2012, a pour objectif de sensibiliser les copropriétés et les grands bailleurs sociaux, dans une double démarche d'aménagement durable et de production locale d'énergie. Actuellement, 27.000 m2 de toits sont couverts de panneaux solaires dans Paris, principalement sur des logements sociaux et des équipements publics.

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