Dans un communiqué, l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles a estimé que le remplacement du prêt à taux zéro par un crédit d'impôt était un "mauvais coup porté à l'accession sociale".

Le prêt à taux zéro, accordé à environ 100.000 personnes chaque année, doit être remplacé, dans le cadre du budget 2005, par un avantage fiscal sur les intérêts d'emprunts, soit sous forme de réduction d'impôt, soit sous forme de chèque pour les ménages non imposés ou peu imposés.
"Le défaut d'annonce concomitante du nouveau système d'aide qui serait mis en place ne peut que perturber les citoyens dans leur souhait d'accéder à la propriété", estime l'UNCMI. Les prêts à taux zéro concernent près de 80% des achats de maisons individuelles.

"Aucune aide fiscale, quelle que soit sa qualité, dans la mesure où son bénéfice est différé, ne peut avoir l'effet de levier d'une aide directe comme le prêt à taux zéro qui, en abondant l'apport personnel, conforte la solvabilité de l'emprunteur et lui permet de faire le choix d'une accession en toute sécurité", estime l'UNCMI.
Bercy a garanti lundi que le système adopté ne pénalisera pas les ménages en termes d'apport personnel et que les services du ministère s'employaient à travailler sur la question du différé de l'avantage fiscal.

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