L'attribution vendredi dernier de l'Euro-2016 de football à la France est une bonne nouvelle pour le secteur du BTP, actuellement touché par la crise, et intéressé par la construction et la rénovation des 12 stades retenus pour un total de 1,7 milliard d'euros.

La France vient d'être sélectionnée pour accueillir et organiser l'Euro-2016 de football et avec elle un total de 1,7 milliard d'euros pour la construction et la rénovation des 12 stades qui ont été retenus pour cet événement. «C'est une très bonne nouvelle pour le secteur dans une période difficile», a déclaré Jean-François Roverato, PDG d'Eiffage, le 3ème groupe français de BTP derrière Vinci et Bouygues.

 

Cet investissement va donc permettre la construction de quatre stades (Lille, Lyon, Nice et Bordeaux) et la rénovation de huit autres (Stade de France à Saint-Denis, Parc des Princes à Paris, Lens, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Saint-Etienne, Nancy), selon le projet présenté par la Fédération française de football (FFF). Cet investissement permettra également la création de 15.000 emplois durant la phase de construction et de rénovation ainsi que de 4.000 emplois durables.

 

A noter que la construction du nouveau stade de Lille, sous la forme d'un partenariat public-privé (PPP), a déjà débuté et devrait s'achever en juillet 2010.
Vinci, actionnaire de la société concessionnaire du Stade de France, s'est également réjouit «de la désignation de la France comme pays organisateur de l'Euro 2016». Vinci, qui participe à la construction du stade du Mans et à la rénovation de celui du Havre, rappelle qu'il est candidat, dans le cadre de PPP, aux appels d'offre en cours pour rénover et exploiter le stade Vélodrome à Marseille ainsi que pour construire le nouveau stade de Nice. «Nous nous réjouissons de cette décision qui est une bonne nouvelle pour la France et qui devrait être bénéfique pour notre secteur», a aussi souligné le groupe Bouygues.

 

«L'organisation de cette compétition va permettre à notre pays de renforcer sa compétitivité sportive et son attractivité. C'est aussi la confirmation du rayonnement continental de la France, de la qualité de ses infrastructures et de son aménagement. La France s'est engagée à construire ou rénover les stades des 12 villes qui accueilleront cet événement. Il n'y a pas un moment à perdre», a déclaré de son côté le secrétaire d'Etat au Logement et à l'Urbanisme, Benoist Apparu. Ces stades de cinquième génération «sont une chance de disposer enfin de lieux familiaux, où la convivialité, le confort et les services répondent pleinement aux attentes des citoyens. La démarche d'urbanisme de projet, que je présenterai dans les prochains jours, facilitera et accélérera la réalisation de ces projets ambitieux, novateurs, respectant l'environnement, agréables à vivre pour les habitants, attractifs pour les visiteurs», a-t-il ajouté.

 

Pour consulter l'article intitulé «Douze stades pour l'Euro 2016» et consacré à la construction et à la rénovation des stades, cliquez ici

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