Afin de défendre le métier de diagnostiqueur immobilier et sauvegarder des entreprises souvent mises en péril financièrement, la Fédération nationale de l'immobilier a émis quatre propositions pour « sortir de l'impasse ».

La Fnaim a pointé du doigt les problèmes qui pèsent sur les diagnostiqueurs immobiliers. Issus de la règlementation, entrée en vigueur le 1er novembre 2007 et qui encadre la profession, ils concernent notamment la certification des compétences des techniciens, obligatoire et d'une durée maximale de 5 ans. Jugée comme « un véritable permis de travail précaire » par la Fnaim, elle doit être revalidée pour pouvoir continuer à travailler. Mais, souligne la Fnaim, « certains [professionnels] arrivent déjà à échéance alors que la réforme du dispositif parue en fin d'année dernière n'est pas encore applicable pour plusieurs raisons qui ne leur incombent absolument pas ». Aussi, fait-elle les propositions suivantes : prorogation de la certification de 9 mois pour tous les techniciens, pour toutes les compétences ; retour à une réelle liberté de choix pour le diagnostiqueur (« alors que les derniers textes vont à l'encontre de ce droit fondamentale », note la Fnaim) ; conversion du contrôle sur ouvrage en supervision pendant le diagnostic ; report du paiement des charges pesant sur ces entreprises (la réforme entraînerait un surcoût de près de 10.000 € par technicien selon la Fédération).

 

La Chambre des diagnostiqueurs immobiliers a apporté son soutien à la Fnaim, en ajoutant des propositions d'ordre plus général : création d'une commission nationale de formation dans le domaine du diagnostic immobilier ; meilleure lisibilité des obligations en termes de diagnostics.

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