Le nouveau centre ville d'Almere, aux Pays-Bas, a été inauguré le 19 avril. Anne-Marie Jorritsma-Lebbink, maire de la ville, et Floris Alkemade, représentant l'architecte hollandais Rem Koolhaas (agence OMA) responsable du plan masse, étaient là pour présenter les enjeux de l'opération. L'architecte français Christian de Portzamparc, en charge du bâtiment central, était ce jour-là en déplacement au Brésil.

©Milena Chessa/Batiactu

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Plan d'Almere, avec à droite le nouveau centre ville imaginé par le Hollandais Rem Koolhaas. On le remarque au basculement de l'implantation des îlots et de la voirie par rapport à la grille orthogonale d'origine.

Le «Block One», réalisé par le Français Christian de Portzamparc est au coeur du nouveau dispositif urbain. Ce cube de 130 mètres de côté et de 45.000 m2 se divise en quatre parties. Il est irrigué par un croisement de deux voies, qui s'élargissent au niveau de la place centrale.
©Jean-Charles Chaulet/Thierry Damez-Fontaine

Le plan masse de Rem Koolhaas indiquait une forte présence des commerces en rez-de-chaussée et des logements au-dessus. Christian de Portzamparc a eu l'idée de soulever à dix mètres du sol un lotissement d'une quarantaine de maisons avec sa prairie, et de glisser en dessous les divers magasins. Une tour d'habitation de dix étages couronne le tout.
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Le résultat final, photographié sous l'oeil attentif de Martin Wallace, qui a sculpté la rive des logements.
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Les acheteurs circulent comme des poissons dans l'eau dans ce bassin de consommation, bordés par les rives en béton des logements aux couleurs d'argile.
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Sur cette photo, rien ne laisse soupçonner que les maisons et la tour d'appartements se trouvent au sommet d'un complexe commercial, hormis l'issue de secours vitrée à droite. A noter que dans quelques semaines, la terre située au premier plan sera verte comme une prairie.
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Trois typologies, trois surfaces, trois matériaux permettent à chacun de s'approprier sa maison. Certains ont une habitation à deux niveaux recouverte d'enduit coloré, d'autres n'ont qu'un étage avec un revêtement en brique beige ou marron.
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Les principaux éléments des maisons traditionnelles hollandaises sont là : appareillage de briques foncées et grandes baies vitrées.
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Vue de la salle de bain d'une des maisons encore en chantier.
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5.000 panneaux en béton de 2 m x 0,70 m habillent le pourtour du «Block One». Sculptés par Martin Wallace, ils donnent l'illusion d'une plaque tectonique extrudée du sol.
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Certaines maisons bénéficient de la vue sur un bras de mer.
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Les zones encore en chantier du nouveau centre ville sont dissimulées derrière des bâches illustrant les différents projets. Ici, les logements «De Citadel» signés Christian de Portzamparc.
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Les terrasses des maisons ouvrent sur une colline plantée. Il s'agit en fait de la toiture en bois et métal du centre commercial, d'où émergent la terrasse d'un restaurant et une grande verrière.
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Une verrière zénithale baigne de lumière naturelle l'intérieur du centre commercial, et laisse transparaître la tour d'habitation qui sert de point de repère. Cette disposition contre l'idée du centre commercial fermé où le client se trouve hors du temps et de l'espace urbain.
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Dans l'une des rues piétonnes, un trou profond permet d'accéder au niveau du parking via des escaliers et des escalators. Ce percement apporte de la lumière naturelle jusqu'au bas du centre commercial.
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Le «Block One» est un mille-feuille architectural : une sous-couche dédiée aux véhicules et aux vélos, une couche intermédiaire avec des rues commerçantes piétonnières et une garniture de logements au sommet.
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Certaines façades en périphérie du bloc jouent de zigzags, contrairement aux logements qui restent alignés tout du long. Sur cette image, on peut aussi remarquer le dénivelé du terrain (6 mètres), créé pour enterrer les voies de circulation automobile.
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Chaque enseigne peut exprimer son caractère propre, de manière la plus transparente possible.
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Ce nouveau coeur d'activité en centre-ville devrait bénéficier à l'ensemble de la population alentour. Almere devrait atteindre les 200.000 habitants d'ici 2010.
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