Le groupe minier Anglo American, qui va fusionner ses actifs britanniques dans les matériaux de construction avec ceux du français Lafarge, a exprimé la volonté de sortir du capital de la nouvelle coentreprise.

Alors que Bruno Lafont, PDG de Lafarge, venait d'annoncer vendredi dernier, la fusion de ses activités dans les matériaux de construction en Grande-Bretagne avec Anglo American, au sein d'une société détenue à 50/50, ce dernier a exprimé la volonté de sortir du capital de cette coentreprise. «Nous avons des accords de sortie classiques, qu'il est prématuré de préciser», a indiqué Bruno Lafont, qui a ajouté que «cela ne sera pas à très court terme».

 

Lafarge, dont la Grande-Bretagne est le quatrième marché, apportera à cette coentreprise cinq usines de ciments, 38 carrières de granulat, 106 sites de béton prêt-à-l'emploi et 22 unités d'enrobés bitumineux.
Du côté d'Anglo American, les apports concernent 118 carrières et 40 sites de recyclage de granulat, une usine de ciment, 180 sites de béton prêt-à-l'emploi et 69 usines d'enrobés bitumineux regroupées au sein de la société Tarmac Quarry Materials (Tarmac UK).

 

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