Dans un contexte de marché toujours dégradé, le groupe de négoce VM Matériaux a publié des résultats en baisse pour le premier trimestre de l'année. Il reste donc prudent sur les perspectives de 2014.
Le groupe VM Matériaux connait un début d'année contrastée : son activité s'est inscrite en retrait de -2,6 % sur les trois premiers mois de 2014, avec un chiffre d'affaires consolidé de 146,1 M€ (contre 156,7 M€ à la même période en 2013). La baisse du nombre de mises en chantier (-11,4 % au premier trimestre) a pénalisé l'activité de négoce et de vente de béton, des activités "plus sensibles au marché de la construction neuve", explique un communiqué. Concrètement, le négoce de matériaux a vu son chiffre d'affaires diminuer de -11 % à 97,6 M€, et l'industrie béton de -5 % à 19,7 M€. "La menuiserie industrielle, quant à elle, plus orientée sur le marché de la rénovation résiste mieux avec une progression de son activité fermetures et de son réseau Solabaie, en affichant une progression de son CA de +5,6 %", poursuit VM Matériaux. Les activités de services sont restées stables à 5,4 M€.
Poursuivre son évolution structurelle
Dans ce contexte, encore incertain, le groupe reste donc prudent : il annonce poursuivre sa politique de gestion rigoureuse et préparer une évolution de son organisation et de son fonctionnement opérationnel. VM Matériaux souhaite "offrir une plus grande délégation à ses différentes branches, visant à soutenir leur développement". L'objectif est de concentrer les fonctions clés d'animation sur la holding.
Le groupe familial vendéen est présent dans 25 départements du Grand Ouest français ainsi que dans 5 départements d'outre-mer, au Canada et en Chine. En tout, il s'appuie sur 121 points de vente de négoce de matériaux, 10 usines de fabrication de menuiseries extérieures et fermetures, 4 usines de charpentes et ossatures bois, 25 centrales de béton prêt à l'emploi et 5 unités de fabrication de produits en béton. En tout, VM Matériaux emploie plus de 2.700 salariés pour un chiffre d'affaires de presque 652 M€ et un bénéfice net de 12 M€ en 2013.
Les bétons biosourcés cherchent à rentrer dans la norme 
