Suite aux événements violents survenus en Libye, plusieurs groupes travaillant dans ce pays, dont certains dans le secteur du BTP, ont décidé de faire revenir chez eux leurs expatriés. C'est notamment le cas de Vinci.

A l'instar de plusieurs autres groupes français et internationaux, Vinci a annoncé lundi le rapatriement de ses expatriés travaillant sur le chantier de construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli, en Libye. Un porte-parole du groupe de BTP a indiqué que Vinci «étudiait actuellement les meilleurs conditions pour rapatrier ses expatriés en Libye en raison de la situation dans ce pays», précisant qu'il ne souhaitait pas indiquer le nombre de collaborateurs concernés, «pour des raisons de sécurité». Le coût de la construction de cet aéroport, annoncée en 2007, avait été estimé à l'époque à un milliard d'euros par an. A terme, la structure devrait pouvoir accueillir 20.000 voyageurs chaque année.

 

Les violences, dont le bilan a atteint 233 morts selon Human Rights Watch, ont atteint Tripoli. Lundi, un chantier de construction sud-coréen près de la capitale a été envahi et pillé, faisant des blessés parmi les salariés, d'après les infirmations communiqués par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

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