Antoine Zacharias, pdg du groupe Vinci, numéro un mondial du BTP et des concessions, a déclaré jeudi devant l'assemblée générale que son objectif était "d'aller plus loin avec un rapprochement de Vinci et d'ASF (Autoroutes du Sud de la France), qui est justifié sur le plan industriel et financier".

Rappelons en préambule que les deux groupes de construction, Vinci et Eiffage, ont acquis ensemble en avril 17,19% du capital d'ASF, introduit en bourse fin mars et dont l'Etat garde pour l'instant 51%.

M. Zacharias a espéré que " les pouvoirs publics français créent un acteur puissant" en France, car "des acteurs puissants existent en Italie et en Espagne". "Ni Vinci, ni ASF ne peuvent rivaliser (avec ces grands groupes) dans le secteur des autoroutes en Europe, et l'italien Autostrade allié à l'espagnol Acesa ne feraient qu'une bouchée d'ASF s'ils le veulent", a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le pdg de Vinci a réitéré son objectif d'atteindre en 2002 "un résultat au moins égal au niveau très élevé de 2001", et martelé que l'important n'était pas d'augmenter le chiffre d'affaires, mais de rester sélectif, surtout dans les secteurs les plus porteurs, les concessions et les services aéroportuaires.


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