Le groupe de construction Acciona a exprimé son intérêt pour une fusion avec FCC, numéro deux espagnol du secteur.

La participation de 14% de l'Espagnol Acciona (btp et services) dans le capital du numéro deux espagnol de ce secteur, FCC, constitue un "premier pas" vers une éventuelle fusion entre ces deux entreprises, a affirmé lundi le président sortant d'Acciona, José Maria Entrecanales.
M. Entrecanales, qui a laissé les rênes du groupe à son fils, José Manuel Entrecanales, lors de l'assemblée des actionnaires de son entreprise, a admis l'existence de conversations avec les principaux actionnaires de FCC, la femme d'affaires Esther Koplowitz et le français Veolia Environnement.
"Notre souhait est de parvenir à une entente (...), de faire tout ce que nous pourrons: une fusion à part entière ou seulement par parties. Mais ce ne sera pas facile", a-t-il ajouté lors de cette assemblée.

Un rapprochement entre Acciona, l'un des groupes les plus importants de son secteur en Espagne, et Fomento de Construcciones y Contratas (FCC) donnerait naissance à une entreprise d'une dimension semblable au leader du btp et services en Espagne, ACS, qui a récemment absorbé le groupe Dragados.

Les déclarations de M. Entrecanales interviennent après que Esther Kloplowitz a décidé à la mi-mars d'engager des négociations pour le rachat de la part de Veolia Environnement dans FCC, estimée par la presse madrilène à 1 milliard d'euros.
"Nous avons constaté un certain nombre de désaccords stratégiques avec notre partenaire Esther Koplowitz. Pour les résoudre, Esther Koplowitz a choisi d'engager des négociations pour le rachat de notre participation indirecte dans FCC", avait alors annoncé Veolia Environnement dans un communiqué remis aux autorités boursières espagnoles.

Fomento de Construcciones y Contratas (FCC) est actuellement contrôlé par une société holding, B-1998, dans laquelle Veolia Environnement détient 49% du capital, le reste étant entre les mains d'Esther Koplowitz.
Le Pdg du groupe multi-services français Veolia Environnement (eau, propreté, énergie et transports), Henri Proglio, avait admis le 9 mars qu'il avait engagé des contacts pour se défaire de la part de son groupe dans FCC.

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