Les négociations entre la direction et l'intersyndicale, relancées onze mois après l'annonce par l'italien Vetroarredo de la fermeture du site de Saint-Yorre, ont achoppé sur le contenu à donner au plan de poursuite de l'activité.

A Saint-Yorre, ça va pas très fort ! Selon un article publié vendredi dans Les Echos, les négociations entre direction et syndicats qui avaient repris le 15 décembre - soit quelques jours après la présentation du groupe Seves (ex-Vetroaredo), d'un plan de poursuite de l'activité de l'usine Saint-Yorre - ont finalement tourné court.
Le plan, soutenu par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie, prévoyait une reconversion vers la production de pavés de verre et le maintien de 166 emplois. L'échec des négociations ont porté sur le contenu à lui donner et sur le rapport entre l'augmentation du plan de travail et la rémunération. «Nous n'avons pas pu obtenir de données économiques qui nous auraient permis de nous assurer que ce plan est bien pérenne, alors que la valeur ajoutée de la production de pavés de verre est inférieure à celle des isolateurs électrique», a expliqué aux Echos Noël Paput, porte-parole de l'intersyndicale, qui attendait vendredi le jugement du tribunal de grande instance de Nanterre sur la validité du plan social.

Les syndicats continuent de rechercher un repreneur et affirment «être toujours en contact avec un groupe de financiers franco-américains», alors que la direction de Seves indique que «jamais l'usine Sediver n'a été en vente» et que «son destin est d'être fermée». Enfin, le vice-président du conseil régional chargé du développement économique, Jacques Mizoule, estime que l'objectif des dirigeants «n'a jamais été de maintenir des emplois à Saint-Yorre» et les appelle à avoir «une attitude plus constructive».

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